Le ridicule a encore de beaux jours devant lui, dans les hautes sphères du pouvoir... en Europe comme un peu partout dans le monde.
À Londres, par exemple, voici un nouveau cas pathologique, un certain Bill Rammell, secrétaire d’État aux Affaires (qui lui sont) Étrangères. Celui-ci vient d’émettre une protestation contre la politique de « colonisation » dans les « territoires occupés »… Ai-je besoin de préciser de quel pays il est question ? Du seul pays au monde qui colonise et qui occupe des territoires, je présume ?
Quelle originalité ! Quelle indépendance d’esprit ! Quel talent novateur ! Et surtout, quelle initiative constructive !
Si le pays concerné colonisait à proportion des accusations dont il est l’objet, je crois que son empire, à cette heure, serait déjà plus vaste que la Chine ! Que dis-je ? La Chine ? L’Asie tout entière, et plus encore !
Ce ramolli ferait mieux de s’occuper de son propre pays qui, après avoir perdu les Indes et le reste, et après avoir, au passage, mis le Proche-Orient dans un état catastrophique, est en train de devenir lui aussi un territoire occupé.
On n’est pas en reste à Rabat, le roi du Maroc, Mohammed Six, dénonçant le même jour la (re-)construction d’une « synagogue juive » (sic) à Jérusalem. Il a raison, ce monsieur Six : une synagogue à Jérusalem, passe encore, à la limite – mais une synagogue juive, franchement, ça dépasse les bornes !