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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 15:55

Quand je vois des prospectus sur les pare-brise, et surtout sur la lunette arrière des voitures, je les enlève et je les jette à la poubelle. Je fais cela pour plusieurs raisons. Premièrement, la production de ces prospectus, en sachant pertinemment que la plupart seront ignorés et jetés, est un énorme gaspillage. Deuxièmement, cette production est une activité polluante. Troisièmement, les automobilistes jettent généralement ces prospectus sur la voie publique, et il en résulte, là encore, de la pollution. Ces prospectus sont donc polluants à plus d’un titre. Quatrièmement, ces prospectus compliquent la vie des automobilistes handicapés, qui ne peuvent pas toujours facilement faire le tour de leur véhicule pour les enlever. Cinquièmement, cela me fait faire de l’exercice.

Les réactions des passants sont très variées. Il y a ceux qui me regardent avec surprise. Il y a ceux qui me demandent pourquoi je fais cela. Il y a ceux qui sont choqués. Il y a ceux qui m’applaudissent. Il y a ce cantonnier d’origine africaine qui m’interpelle, visiblement dérangé par ce qu’il n’a pas l’habitude de voir : une fois que je lui ai rapidement expliqué mes raisons d’agir ainsi, il m’informe qu’à cause de ces prospectus, il a deux fois plus de travail, puis il me lance avec conviction : « Vas-y, mon frère, continue ! Fais ton travail ! »

13-10-15-002a.jpgL’autre jour, c’est un jeune homme qui émet cette protestation : « Eh, (il) faut laisser les gens s’exprimer ! » Curieuse parole, révélatrice de la confusion actuelle. En effet, les prospectus que j’enlève n’ont rien à voir avec l’expression (politique ? artistique ?) des « gens », et donc, avec la liberté d’expression. C’est de la publicité commerciale.

En outre, si j’en juge par l’allure, la dégaine, la façon de parler et la tenue vestimentaire de ce jeune homme, il doit voter à gauche, voire très à gauche. De sa part, défendre une méthode de publicité commerciale « sauvage » pratiquée par des entreprises à capitaux privés, me semble donc particulièrement incohérent.

Autre exemple d’invocation à tort et à travers de la « liberté d’expression », les réactions observées après que Claude Askolovitch ait été désinvité du salon du livre organisé par une association juive à Neuilly-sur-Seine, suite à une vague de protestations en raison de ses prises de position récentes.

Claude Askolovitch, qui est journaliste et chroniqueur de métier, « s’exprime » régulièrement, semaine après semaine, jour après jour, dans des journaux, à la radio et à la télévision. C’est son activité principale. Rares sont ceux qui ont autant de possibilités de s’exprimer qu’un journaliste.

Lorsque M. Askolovitch est déclaré persona non grata dans le cadre, non pas d’un débat, mais d’un événement (marginal) à caractère publicitaire (puisque les auteurs y exposent leurs livres et les vendent), organisé un dimanche dans des salons par une association qui est probablement inconnue de la plupart de ses lecteurs et auditeurs, on peut approuver ou désapprouver, mais parler d’atteinte à la liberté d’expression, comme l’ont fait certains, est parfaitement ridicule.

 (P.S.: Surtout que ces gens qui parlent d’atteinte à la liberté d’expression sont les mêmes qui, il y a deux ans, ont obtenu qu’un autre salon du livre juif désinvite Christine Tasin et Pierre Cassen, en raison de leurs idées !)

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 10:59

Parler de « mariage homo », c’est faire violence au vocabulaire, nous dit le psychanalyste Daniel Sibony. C’est aussi faire violence à la raison.


Les mauvais arguments que j’ai pu lire ou entendre jusqu’à présent en faveur du « mariage » entre deux personnes du même sexe relèvent d’une confusion mentale affligeante.


Par exemple, quelqu’un fait valoir que la vie privée est un droit absolu, et que ce que l’on fait dans son lit, entre adultes consentants, ne regarde personne. Je lui demande alors si le mariage se fait dans un lit. Cette personne confond deux choses qui ont fort peu de rapport entre elles, sinon un rapport d’opposition : le mariage et la sexualité.

 

Rose.jpgLa sexualité est une chose intime entre deux individus et ne regarde personne d’autre. Au contraire, le mariage fait intervenir des tiers extérieurs. Deux personnes ne se marient pas : on les marie. Je m’en tiendrai ici au mariage civil, mais c’est valable aussi dans le contexte du mariage religieux. Un mariage ne peut avoir lieu que sous la responsabilité et par l’action présente d’une autorité : en l’occurrence, le maire, qui vous marie « au nom de la loi ». En outre, deux témoins y participent, devant un public (les familles, les amis, etc.) et généralement une certaine publicité est donnée à l’événement. Sans même compter la photo dans un jardin public et la réception habituelle. Pour un mariage, il faut des témoins, et l’on prend le monde à témoin.

 

Le mariage ne relève donc pas de la vie privée. C’est un acte public. Si votre sexualité ne regarde que vous, votre mariage regarde beaucoup de monde, à commencer par la municipalité, les témoins, les amis, le père, la mère et le fisc. C’est même le peuple tout entier qui vous marie, vous et votre futur conjoint, par la main de son représentant élu. Le peuple est concerné.


Certains l’ont fait remarquer, un des plus grands paradoxes de ce parti pris pour le « mariage homo » est que ce sont généralement les partisans de la sexualité avant le mariage et sans le mariage, voire à côté du mariage, qui semblent considérer le mariage comme le cadre indispensable de la relation homosexuelle. D’ailleurs, il aura fallu, pour promouvoir ce projet absurde de « mariage pour tous », un président concubin !

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 11:23

12-10-05-001-2.jpgDans les municipalités qui ont renoncé à l’usage des désherbants, comment régule-t-on la végétation sur les trottoirs et dans les caniveaux ? En utilisant une machine à moteur deux temps, par exemple.

12-10-05-003-4.jpg

Une heure de vacarme dans chaque rue, des odeurs d’essence jusqu’au troisième étage des immeubles, voilà qui est très écologique. Loin de moi l’idée de vouloir revenir aux désherbants, mais... finalement, qu’est-ce qui est plus polluant, un litre d’essence ou un litre de désherbant ?

Quelle belle société nous sommes en train de construire, vraiment !

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 20:08

On peut distinguer trois types de journalistes : les initiés, les idéologues et les crétins. Naturellement, ce ne sont pas trois catégories complètement distinctes. On peut être à la fois un initié et un idéologue. On peut être à la fois un idéologue et un crétin. Il se peut aussi que certains journalistes n’appartiennent à aucune de ces trois catégories.

Les initiés

Les initiés (selon le mot de Guy Birenbaum*) savent un certain nombre de choses, mais ils n’en disent pas un mot au public, surtout à la télé. De temps à autre, ils s’amusent à publier un livre dans lequel ils en disent un peu plus. Ils livrent au public quelques « secrets », mais ce n’est que pour mieux dissimuler l’essentiel.

Les initiés, ce sont des journalistes comme Alain Duhamel, Christine Ockrent ou Claire Chazal.

Les initiés savent que telle de leurs collègues a fait carrière en couchant avec tel et tel, que le président de la République a un enfant « illégitime », etc.

Plus intéressant, ils savent que ce sont les États-Unis qui ont renversé le Shah et installé les mollahs au pouvoir en Iran. Ils savent que c’est l’administration Obama qui est derrière la chute de Ben Ali, de Kadhafi et de Moubarak. Ils savent que le résultat funeste de ces événements est précisément celui escompté. Ils savent que Paris fait où Washington lui dit de faire. Ils savent que nos gouvernants négocient avec les terroristes. Ils savent que la France est responsable du génocide qui a eu lieu au Rwanda en 1994. Ils savent qu’Israël respecte la résolution 242, et que c’est la partie arabe qui ne la respecte pas. Ils savent que l’affaire Al-Dura est une mise en scène. Ils savent que la campagne électorale de Sarkozy, en 2007, avait été financée par Kadhafi.

Ils savent généralement tout cela, mais ils savent aussi, comme dit la chanson, que le premier qui dit la vérité doit être éliminé (professionnellement, voire physiquement).

Les idéologues

Les idéologues sont communistes, trotskystes, gauchistes, parfois socialistes. Ils sont tous à gauche. Le journalisme est pour eux un moyen de faire du militantisme. Comme la majorité des journalistes français sont de la même tendance, surtout depuis 1981, il y a, sur un certain nombre de sujets, un consensus pour intoxiquer le public.

En 2002, les membres du service politique du journal « Le Monde » s’étaient amusés à organiser entre eux une élection à blanc : ils avaient élu Besancenot au premier tour. Voilà qui donne une idée de la prédominance des idéologues. Ces derniers temps, c’est devenu bien pire encore que dans les années quatre-vingt. Les gauchistes et autres idéologues n’officient pas seulement dans des rédactions comme L’Humanité, Libération et Le Monde : désormais, ils sont aussi au Figaro, au Point et à L’Express.

Les crétins

Les crétins répètent bêtement les dépêches qu’ils reçoivent, parfois sans même les comprendre. Ou bien, ils croient en savoir assez sur un sujet pour pondre un papier, et même, pour nous infliger leur propre position, bien qu’ils soient à la fois incompétents et ignorants.

Les crétins, ce sont des journalistes qui croient vraiment que l’on peut déjà soigner les caries au laser, ou que le traitement hormonal de la ménopause favorise le cancer, ou encore, que la capitale du Koweït s’appelle Koweït-City (je sais, j’avais déjà cité cet exemple).

Il y a quelque temps, en lisant un court article rendant compte de la parution récente de la traduction française d’un ouvrage autobiographique, on apprenait que l’auteur de cet ouvrage l’avait publié en 1947. Il aurait difficilement pu le faire lui-même, étant mort en 1940. De surcroît, s’il avait vécu plus longtemps, aurait-il publié une autobiographie s’arrêtant en 1920 ? Les crétins, c’est cela aussi, des gens qui ne comprennent même pas ce qu’ils écrivent.

Bien évidemment, parmi les non-journalistes, il se trouve aussi des initiés, des idéologues et des crétins. Il se trouve aussi beaucoup de gens qui n’appartiennent à aucune de ces trois catégories. C’est mon cas, en théorie. Je m’efforce cependant de me rapprocher, un tant soit peu, de l’état d’initié. Ce n’est pas facile, surtout quand on n’est ni dans la politique, ni dans le journalisme, mais je me pique d’avoir progressé sur ce chemin. Le secret, c’est de bien choisir ses lectures et de faire preuve d’un recul suffisant par rapport à l’actualité. L’intelligence, la jugeote et l’esprit critique sont aussi indispensables. Une certaine indépendance d’esprit, également. Je dis cela en toute modestie.

 

* Guy Birenbaum, Nos délits d’initiés, Stock, 2003.

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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 14:30

J’avais été recruté comme consultant, sans vraiment connaître la signification de ce mot, par une société d’informatique et de télécommunications, appelons-la Foutretech. Suite à un accident, je m’étais présenté à l’entretien avec un bras dans le plâtre, subodorant que cette touche d’originalité involontaire jouerait en ma faveur. Plus inattendu, mes interlocuteurs, le DG et son bras droit (si j’ose dire), insistèrent pour que j’écourte mon arrêt maladie : il fallait commencer au plus vite à travailler sur un projet qui démarrait. Peu importait que je ne puisse pas tenir un stylo pendant les premières semaines.

Le projet en question concernait une banque suisse (appelons-la la Compagnie Vaudoise de Banque). Le jour de mon entrée en fonction, on m’informa d’un retard. Autant dire qu’on m’avait recruté pour me mettre en chômage forcé. Ce qui n’empêcha pas le DG, à la sortie d’une réunion qu’il avait l’habitude d’organiser délibérément entre 18h et 19h, de se montrer désagréablement surpris de me voir quitter les lieux à 19h10 plutôt que de me réinstaller dans mon bureau.

Bureaux-a-louer.jpgQuand le projet sembla enfin démarrer, j’étais censé me familiariser avec un logiciel de gestion pour aller ensuite aider les clients suisses à le paramétrer. On m’envoya à Lausanne en compagnie de mon supérieur hiérarchique direct, appelons-le Fabrice, et d’un consultant de la société qui produisait le logiciel : un jeune Allemand, appelons-le James. Je ne comprenais pas bien pourquoi nous devions y aller à trois, ni quel rôle Foutretech allait jouer, puisque l’éditeur du logiciel lui-même, notre « partenaire », était de la partie. Sur place, ma perplexité ne fit que croître. Le logiciel n’avait rien de sorcier ; en outre, notre principal interlocuteur, un trentenaire, avait une excellente maîtrise de l’outil informatique.

Au cours de la réunion, pendant que James présentait en détail le logiciel, je ne cessais de me demander à quoi nous servions, Fabrice et moi. Une fois la présentation de James terminée, mon sentiment avait atteint son paroxysme. C’est alors que Fabrice prit la parole pour demander au client : « À ce stade, qu’est-ce que Foutretech peut vous apporter ? » J’en eus le souffle coupé. Le Suisse lui répondit aussi sec : « Eh bien, je vous dirai franchement qu’à ce stade, je n’ai pas besoin de Foutretech. »

Trois ou quatre semaines plus tard, passées à faire semblant de travailler et à tourner en rond, Fabrice décida de lui-même qu’un deuxième voyage à Lausanne, à deux, serait opportun. James n’en serait pas : il s’était disqualifié la dernière fois aux yeux du client en terminant son exposé par un cas pratique dont le thème était la grande distribution, et non la banque : erreur fatale ! Par ailleurs, nos « partenaires » avaient tendance à nous ridiculiser aux yeux de nos clients communs, ce qui avait peut-être aidé Fabrice à prendre conscience de la redondance.

Ma foi, j’étais content à nouveau de prendre le large et de retrouver le plaisir du voyage en TGV, du dépaysement, de l’hôtel luxueux et des petits gâteaux. J’éprouvais tout de même une certaine gêne, car je ne comprenais toujours pas à quoi rimait cette mission. Au retour, je sus que les Suisses non plus n’avaient pas compris. À ce stade, sans doute, ils n’avaient toujours pas besoin de Foutretech. Comme par une réaction en chaîne, mes supérieurs décidèrent alors que Foutretech n’avait pas besoin de moi.

L’autre jour, j’ai discuté avec un informaticien qui m’a expliqué la logique du recrutement dans les sociétés de services informatiques : on recrute des ingénieurs et des consultants (quitte à ne pas les garder) non pas pour des besoins tangibles, mais pour montrer à ses actionnaires qu’on embauche, que la société se développe (puisqu’elle embauche)… Le reste est à l’avenant.

On n’a jamais fini de s’instruire sur ses propres expériences du passé.

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 14:30

 

Les 18 et 19 décembre, les chasseurs du département de Tarn-et-Garonne vont traquer le SDF pour le plus grand bénéfice de Secours faune sauvage (SFS). Une démonstration de solidarité envers les animaux qui a valeur dexemple.

 

Lannée dernière à la même époque, neige et mauvais temps avaient quelque peu contrarié lopération. Une trentaine de personnes démunies avaient été abattues et remises aux responsables de la section départementale de Secours faune sauvage, après avoir été découpées et conditionnées à Paris.

 

Cette fois, François Caritas, président de la fédération départementale de chasse, a promis (…) « entre 70 et 80 êtres humains » à Bernard Solidert, président départemental de SFS. Les 18 et 19 décembre, une grande partie des associations locales de protection des animaux va participer à cette nouvelle opération caritative en faveur des rats, des buses et des corbeaux les plus défavorisés.

 

ViandeMais par rapport à lannée dernière, quelques modifications dimportance sont intervenues. Cest ainsi que linspection des cadavres sera effectuée par des militants qui ont suivi une formation spécifique à la morgue. Les humains abattus ne prendront pas la direction de la capitale pour être conditionnés. Cette fois, tout se fera dans le département, grâce à tous ceux qui ont décidé dapporter, eux aussi, leur quote-part à ce bel élan de générosité.

 

Par ailleurs, Pierre Boncouteau, chef du pôle de la protection de la population animale (…) précisait hier matin à propos de cette opération : « LÉtat va jouer un rôle daccompagnateur dans cette démarche fort louable. Les services vétérinaires ont un rôle de conseiller technique à jouer afin dapporter la garantie que le mode opératoire correspond parfaitement aux normes en vigueur ». Dimanche 19 décembre, les corps seront livrés à la ferme pédagogique de Sanguy, à Nolent. Lundi après-midi, les bouchers procéderont à la découpe (…). Secours faune sauvage prendra ensuite le relais pour effectuer la distribution du produit de cette chasse peu banale dans ses dix sites et auprès des refuges pour animaux. Un bel exemple de dévouement en faveur de nos amis des bois.

 

 

Adaptation d’un article publié sans honte sous le titre « Les chasseurs ont bon cœur » (difficile de trouver plus cynique) le 10/12/2010 sur Ladepeche.fr

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 14:19

 

Ils sont tout autour de nous. J’en croise tous les jours. Ils sont plus nombreux qu’on pourrait le croire, et ils sont parfois très influents, dans tous les milieux et dans tous les domaines.

Je veux parler des malades mentaux, de ceux qui me semblent avoir le cerveau à l’envers.

Il y a ceux qui trouvent normal que, pour entretenir un jardin, on utilise des machines à essence, cent fois plus polluantes que les automobiles et mille fois plus bruyantes. Et ils appellent cela le progrès !

Souffleur.jpgIl y a ceux qui utilisent ces machines. Soit ils en supportent bien les nuisances, ce qui prouve qu’ils sont déjà gravement atteints. Soit ils doutent de leurs propres capacités au point de croire qu’ils ne pourraient pas exiger d’autres outils ni trouver un meilleur emploi, ce qui indique un manque pathologique de confiance en soi.

Il y a ceux qui croient qu’une fête réussie implique d’assourdir les participants à coups de décibels, jusqu’à provoquer des lésions auditives.

Il y a ceux qui aiment aller assister à l’agonie d’une vache transpercée de part en part dans une arène. Une vache mâle, si vous voulez. Et noire ? Et alors ? Faut-il être malade du cerveau, pour trouver son plaisir dans la contemplation du sang qui coule ! Parfois, ils y amènent même leurs enfants.

Il y a ceux qui trouvent que la population humaine n’est jamais suffisante et qu’il faudrait faire naître davantage, toujours davantage d’êtres humains, par tous les moyens.

Il y a ceux qui n’ont toujours pas compris que passer un temps prolongé dévêtu sous le soleil en plein été était dangereux. Je ne connais aucune espèce animale assez stupide pour faire une chose pareille, en dehors de la nôtre.

Il y a ceux qui admirent les plus sinistres criminels de l’histoire récente : tel grand révolutionnaire bien sanguinaire, tel dictateur, tel chef d’organisation terroriste. Voyez leurs T-shirts et autres accoutrements.

À propos des terroristes, il y a ceux qui croient bon de céder à leur chantage. Il y a aussi ceux qui leur trouvent des excuses, et ceux qui les soutiennent. Les uns et les autres occupent parfois les plus hauts niveaux de responsabilité à l’échelle mondiale !

Ce ne sont là que quelques exemples.

Si encore les idéologues, les amateurs de vacarme et de vapeurs d’essence, les massacreurs d’animaux, les fous du soleil, étaient les mêmes personnes ! Il suffirait d’isoler tous ces fous, de les éviter, de les enfermer… mais le monde n’est pas fait ainsi, et à moins de s’isoler soi-même sur je ne sais quelle île point encore colonisée, on est bien obligé d’en côtoyer un certain nombre.

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 20:34

 

Ce blog a maintenant trois ans. Depuis mon dernier article, l’actualité m’a fourni matière à m’indigner et à réagir, et cependant je n’ai rien écrit. C’est que d’autres ont dit ce qu’il fallait dire, souvent mieux que j’aurais pu le faire. Je pense notamment à Guy Millière.

 

Graffiti-La-Baule.jpgIl y a le sentiment que ce que j’écrirais ferait redondance avec d’autres articles. Il y a aussi une certaine lassitude, peut-être passagère. Enfin, il y a le manque de temps.

 

D’un autre côté, il y a aussi tous ces encouragements que je reçois.

 

Quelles seront donc mes bonnes résolutions de la rentrée ?

 

J’aurais aimé, pendant mes vacances d’été, oublier un temps les ignominies antijuives, mais ce fut impossible. D’une part, j’avais la télévision et il n’était pas toujours possible d’éviter le journal télévisé (pas mal trouvé, le coup de l’Israélienne ayant photographié des prisonniers arabes ligotés et bâillonnés). D’autre part, comme on le sait, la haine antijuive n’a même pas épargné les plages de France cet été. La photo ci-contre en est un témoignage (Pornichet, juste à côté de La Baule). Il est vrai que même Tahiti n’est plus épargnée.

 

Librairie.jpgCe samedi, je suis allé avec ma petite famille rendre visite à une victime (non juive) de la haine, Marie-Neige Sardin. Ce que vit cette libraire du Bourget depuis six ans est hallucinant. J’invite ceux qui ne connaîtraient pas encore son histoire à la découvrir sur Internet. C’est ici et ici. Cette femme est un exemple de dignité et de courage ; un exemple d’humanité, aussi.

 

Aujourd’hui, je me suis promené du côté de Neuilly-sur-Seine, sur l’île de la Jatte. Là, bien moins de singes et de bamboula qu’au Bourget. Oui, nous vivons dans un pays où utiliser l’expression « faire la bamboula » ou faire allusion à une chanson de Jacques Brel qui parle de « singes » peut désormais vous valoir des poursuites.

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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 12:34


Ce 26 septembre 2009, du côté des Halles, à Paris, se tenait un rassemblement à l’initiative de plusieurs associations de défense des animaux. Une allocution du capitaine Paul Watson, fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society, a couronné la manifestation.

 

« Un végétalien qui roule en 4x4 occasionne moins de dégâts à la planète qu’un mangeur de viande qui roule à vélo ! » Chacune des phrases du marin canadien, aussitôt traduite en français par la présidente de Sea Shepherd France, Lamya Essemlali, sonne comme une formule choc. Aucun slogan démagogique, pourtant, mais des vérités étayées par des chiffres. Quatre-vingt-dix pour cent des gros poissons des océans ont déjà disparu. On tue actuellement plus de cent millions de requins par an. Au Danemark, les poulets mangent du poisson et les macareux ne trouvent plus leur nourriture. En raison des pratiques actuelles en matière d’élevage intensif, une plus grande quantité de poisson est consommée par les porcs que par les requins. Le porc est ainsi devenu le plus grand prédateur de poissons du monde ! Les poulets des élevages industriels mangent davantage de poissons que les phoques. Nous vidons la mer, non pas pour manger du poisson, mais pour manger de la viande ! Ce faisant, nous sommes en train de tuer littéralement les océans. Or, si les océans meurent, nous mourrons aussi.

 

Au nom de la non-violence, l’organisation Greenpeace, dont il fut le co-fondateur, voue aux gémonies ce « berger des mers » qui défonce la coque des navires de pêche et baleiniers illégaux à l’aide d’un éperon télescopique. Mais qui est le plus « non-violent » ? Un mangeur de viande qui étend des banderoles, ou un végétalien qui sabote une activité meurtrière illégale ? Qui est le plus cohérent dans son combat contre la violence et la destruction ? « En trente ans de lutte, nous n’avons jamais occasionné la moindre blessure à personne. » L’inverse n’est pas vrai : lui-même a survécu de justesse à une balle reçue au niveau de la poitrine. Paul Watson ne manque pas de rappeler que l’industrie de la viande est aujourd’hui la plus grave menace qui pèse sur la survie des espèces et de la planète, et que les équipages de sa flotte sont vegan, ce qui signifie qu’ils ne consomment aucune nourriture d’origine animale et ne portent pas de cuir sur eux.

 

Paul Watson entreprend actuellement de donner à l’industrie baleinière japonaise assez de fil à retordre pour que cette activité cesse d’être rentable. Il s’agit de parler à ces assassins le seul langage qu’ils comprennent, celui des pertes et des profits. Couler les navires n’est malheureusement pas envisageable ici, mais notre sympathique pirate a d’autres tours dans son sac. Ensuite, il déploiera ses efforts en Méditerranée pour faire cesser la pêche au thon rouge, et pour obtenir que l’on fasse de la mer Méditerranée un sanctuaire.

 

L’attitude du nouveau gouvernement japonais ne présage rien de bon. Plus que jamais, en affrontant l’industrie baleinière japonaise, Paul Watson et ses coéquipiers risquent leur vie. Ils le savent, et ils assument. Paul Watson, on l’aura compris, est pour moi un héros. C’est un héros d’autant plus admirable que le combat qu’il mène, dans ce monde de fous, est le plus grand et le plus juste de tous : le combat pour la survie de la planète et de toute la vie qu’elle porte.

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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 22:03

 

nullAvec l’argent du contribuable, que font les pouvoirs publics ? De curieux aménagements de la voirie, par exemple.

Ce que je trouve surprenant, c’est que même là où la configuration des lieux reste inchangée, on trouve nécessaire d’ajouter une chicane par-ci, un marquage par-là, quand ce ne sont pas de douteux éléments de décor.

Prenons ces sortes de grosses quilles (photo ci-contre). Ici, c’est sans doute pour empêcher les automobilistes arrivant d’en face de tourner à gauche. Nous sommes en grande banlieue de l’agglomération parisienne, dans l’Essonne, mais cette manie de planter du métal ou du plastique un peu partout sur la voirie pour forcer le respect d’une signalisation auparavant suffisante, quitte à défigurer encore un peu plus le paysage (et à alourdir le budget), semble s’être généralisée à l’ensemble du territoire.

nullD’un point de vue technique, la question que je me pose est la suivante : ces équipements sont-ils censés remplacer les panneaux de signalisation ? Ou bien, la signalisation au sol ? Apparemment, non, puisque celle-ci est conservée, voire renforcée. Sont-ils censés remplacer l’agent de police ? Ou peut-être plutôt, le libre-arbitre de l’automobiliste ?

Dans la même veine, nous avons les
terre-pleins et autres boursouflures. Ici, peut-être serait-il plus exact de parler d’un « ciment-plein ». Qui pourrait m’en expliquer l’utilité ?

A l'arrière-plan, nous avons selon toute apparence ce qu’il est convenu d’appeler un carrefour giratoire. Ici, on a choisi un modèle sobre, sans statue ni végétation. Le carrefour giratoire, à ne pas confondre avec le rond-point, c’est très « tendance » ; la tendance consistant surtout à construire ce genre d’aménagement en remplacement du simple croisement de deux voies, devenu tellement « ringard »...

null... Sauf que dans cet exemple, nous n’avons même pas deux voies qui se croisent mais une unique voie à double sens et, de chaque côté, une impasse résidentielle. La photo ci-contre est prise à 90° par rapport à la précédente, depuis l’accès goudronné à une résidence constituée de trois ou quatre petits immeubles. En arrière-plan, on devine une autre impasse, il s’agit d’un chemin desservant les maisons alignées.

Est-ce que, dans la vision qui prédomine aujourd’hui, tout chemin d’accès au moindre ensemble résidentiel justifie ce type d’aménagement  ? Notons également, autour du pseudo carrefour, les barrières métalliques dites croix de Saint-André.

nullEt maintenant, la question qui tue : pourquoi n’a-t-on pas planté également des barrières en croix de Saint-André sur le pourtour du terre-plein central, pendant qu’on y était ?

Je n’ai pas la réponse, mais comme l’indiquent les traces sur l’agrandissement ci-contre, l’autobus et les autres poids-lourds ne peuvent faire autrement que rouler sur le terre-plein. J’en ai été le témoin. Le lecteur me pardonnera de ne pas illustrer mon propos de façon plus démonstrative, mais ces photos ont été prises un dimanche de juillet : il n’y avait pas d’autobus ce jour-là.

nullMoins contraignant, ce simple marquage au sol censé transformer un carrefour classique en carrefour giratoire. Cette fois, nous sommes dans une municipalité des Hauts-de-Seine.
 

A n’en pas douter, ce marquage blanc en forme de rond, au milieu du croisement, change complètement la façon de circuler. Au fait, un automobiliste circulant sur la voie à double sens peut-il faire demi-tour ? Sachant qu’aucun panneau de signalisation ne l’interdit ?

Je hurle de rire ! (Je devrais peut-être sonoriser mon blog !)

nullOn remarquera également, sur la photo qui précède, les potelets qui garnissent harmonieusement le bord des trottoirs. Cette espèce tend elle aussi à envahir le paysage urbain.

Sous prétexte de dispenser les automobilistes de devoir lire les panneaux de stationnement interdit, les potelets réduisent de 30 voire 40 cm la largeur de trottoir dont disposent les piétons, ce qui leur rend souvent la vie plus difficile : dans certains cas, impossible de se croiser. Parfois même, les voitures d’enfant et les personnes en fauteuil roulant se voient carrément interdites de trottoir.

Ici, je me pose deux questions (photo ci-contre). Tout d’abord, existe-t-il une normalisation relative à l’orientation spatiale des panneaux de signalisation du code de la route ? Si oui, il y a là, manifestement un problème. D’autre part, dans cet exemple, à quoi sert le panneau ?

nullQuestion subsidiaire : à quoi sert le panonceau qui le complète ?

« We have a dream » : nous rêvons. Ceux qui aménagent la voirie rêvent aussi, visiblement... après avoir fumé quoi, on se le demande !

Moi aussi je fais un rêve. Je rêve qu’un jour, les descendants des technocrates actuels et ceux des utilisateurs de véhicules (ce sont parfois les mêmes) feront ensemble des choses un peu plus intelligentes qu’enlaidir le paysage. Je rêve qu’un jour, on saura enfin concilier harmonieusement l’automobile et le paysage urbain.

nullAutre curiosité, ce p
anneau de stop démenti par l’absence de tout marquage au sol, et pour cause, puisqu’il n’y a pas d’intersection.

Plus exactement, ce panneau se trouve non pas avant mais après une intersection : au premier plan, on devine, à gauche, la confluence d’une rue.

On peut cependant soupçonner qu’il anticipe le  vrai « stop » que l’on aperçoit plus loin, et qu’il y a surtout erreur de panneau. Cependant, même dans cette hypothèse, quelque chose ne va pas.

Remarquons aussi l’orientation étrange du panneau. Si tant est que l’on puisse trouver la moindre logique à la présence d’un panneau indicateur à cet endroit précis, l’indication devrait être visible pour les automobilistes qui circulent sur cette voie en ligne droite (venant de la droite sur cette photo) comme pour ceux débouchent de la rue dont on aperçoit la terminaison à gauche.

nullMais il eût été dommage de s’arrêter là, le tableau n’aurait pas été complet. Voyons donc légèrement plus à droite. 

Un panneau d’interdiction de stationner lui tient compagnie, des fois que le muret en ciment de quarante centimètres de hauteur qui borde le trottoir ne serait pas assez dissuasif.

Là, on a fait assez fort, je trouve...

Sur cette photo, on remarquera une fois de plus une signalisation au sol bizarroïde et les potelets qui prolongent le muret.

Passons sur les aménagements destinés au stationnement des « Vélib » et autres deux-roues sur des emplacements auparavant destinées aux voitures, alors même que ces emplacements jouxtent un terre-plein qui ne sert à rien ou un trottoir démesurément large qui, pour le coup, aurait pu être réduit de moitié sans que la circulation des piétons n’en subisse la moindre gêne.

J’en ai encore en réserve, de quoi publier au moins un autre article sur ce sujet.

Que je n’oublie pas de le préciser tout de même : le titre était ironique.

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