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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 13:21

 

par Emmanuel Navon (traduction de l'anglais : Marcoroz)

 

La mort d’Arafat Jaradat dans une prison israélienne a fait craindre l’explosion d’une « troisième intifada ». Mais  si une nouvelle intifada devait vraiment éclater, ce ne serait pas la troisième. Ce serait la sixième.

 

Historiquement, chaque intifada s’est toujours déroulée selon le même schéma : (a) les dirigeants palestiniens inventent un mensonge pour enflammer délibérément leur population, (b) une fois que les violences ont fait des morts, les dirigeants palestiniens prétendent n’y être pour rien, (c) la communauté internationale intervient et explique que pour mettre fin à la violence, Israël doit apaiser la colère justifiée des Palestiniens et satisfaire leurs revendications légitimes, (d) les dirigeants palestiniens obtiennent d’Israël ce qu’ils n’ont pas pu obtenir à la table des négociations. Cela fonctionne toujours, alors pourquoi ne pas continuer ?

 

Husseini.jpgLa première intifada avait éclaté en 1929, quand Hadj Amin al-Husseini avait répandu un mensonge (à l’aide de photomontages) selon lequel les Juifs projetaient de s’emparer de la mosquée al-Aqsa pour reconstruire leur temple. Al-Husseini avait recouru à la violence parce qu’il n’avait pas réussi à convaincre les Britanniques de faire cesser l’immigration juive et les achats de terres par les Juifs. Les violences qu’il avait déclenchées avaient fait de nombreux morts : 133 Juifs furent assassinés et la communauté juive d’Hébron fut décimée. Mais cette stratégie avait payé : en octobre 1930, dans son rapport, Sir John Hope Simpson déchargeait le Mufti de toute responsabilité dans ces violences et acceptait de restreindre l’immigration juive. Al-Husseini avait compris que c’était la bonne méthode, et donc il continua.

 

Al-Husseini lança une deuxième intifada en 1936. Il voulait que les Britanniques abrogent le mandat de la Société des Nations et créent un État arabe à la place du « Foyer national juif ». Cette fois, environ 400 Juifs furent tués. Là encore, la méthode fut efficace : la Commission Peel (1937) recommanda l’annulation de facto du mandat de la Société des Nations et la création d’un mini-État juif en Galilée et sur une bande étroite entre Tel-Aviv et Haïfa. Cependant, al-Husseini rejeta cette offre et intensifia les violences. Les Britanniques lui firent alors une offre encore meilleure avec le Livre blanc de 1939, qui restreignait encore davantage l’immigration juive et les droits d’acquisition de terrains par les Juifs.

 

Yasser Arafat, qui louait al-Husseini comme son héros et son modèle, utilisa exactement les mêmes tactiques. Le 8 décembre 1987, un camionneur israélien tua accidentellement quatre passants à Gaza. Bien qu’il se soit agi d’un accident de la route, l’OLP décida de faire croire que c’était un meurtre délibéré. C’est ainsi que commença la troisième intifada (généralement appelée, à tort, la « première intifada »). Environ 200 Israéliens furent tués.  À la suite de cela, Israël accepta (dans les Accords d’Oslo) de permettre à l’OLP de s’implanter dans la bande de Gaza et à Jéricho. Ainsi, en vingt ans, Arafat avait réussi à appliquer le « plan par étapes » adopté par l’OLP au Caire en 1974.

 

Au lendemain des élections israéliennes de 1996, Arafat décida de lancer une quatrième intifada afin que la communauté internationale torde le bras du nouveau gouvernement israélien. Cette fois-ci, le mensonge diffusé par Arafat était qu’Israël allait provoquer l’écroulement de la mosquée al-Aqsa. En septembre 1996, le gouvernement israélien ouvrit la sortie nord du tunnel des Hasmonéens pour que les visiteurs ne soient plus obligés de revenir jusqu’à l’entrée à la fin de leur visite. Cette ouverture se fit en coordination avec le Waqf, qui obtint en même temps l’autorisation de construire une énorme mosquée dans les Écuries de Salomon. En dépit de cet arrangement, Arafat décida de propager la violence en appelant les Palestiniens à « protéger la mosquée al-Aqsa » (affirmant qu’Israël avait creusé un tunnel sous la mosquée al-Aqsa, alors qu’en réalité Israël avait seulement ouvert une autre sortie d’un tunnel qui était là depuis deux mille ans et qui ne passait pas sous la mosquée al-Aqsa). À nouveau, la méthode fonctionna : le président Bill Clinton intervint et décida de satisfaire les exigences politiques d’Arafat. Résultat ? L’accord d’Hébron, en 1997, dans lequel Israël accepta de se retirer de la cité des Patriarches.

 

Puis il y eut la cinquième intifada, en septembre 2000, dans laquelle plus d’un millier d’Israéliens ont été tués. Cette intifada a été déclenchée non pas par un mensonge, mais par deux mensonges : la visite d’Ariel Sharon sur le Mont du Temple aurait été une provocation (alors que le Premier ministre Ehud Barak avait informé Arafat de cette visite et en avait coordonné le déroulement avec lui), et Israël aurait assassiné un enfant au carrefour de Netzarim, à Gaza (en réalité, la « mort » de Mohamed al-Dura était une mise en scène filmée par le cameraman palestinien Talal abou-Rahmah). Arafat et Barghouti avaient préparé cette cinquième intifada depuis longtemps, et lorsqu’il s’avéra à Camp David en juillet 2000 qu’Israël n’allait pas céder sur le « droit au retour », Arafat eut recours au bon vieux « truc » d’al-Husseini. Une fois encore, la méthode fonctionna. L’OLP a obtenu d’Israël davantage de concessions aux pourparlers de Taba et avec les paramètres de Clinton. Surtout, la cinquième intifada a atteint deux principaux objectifs : pour la première fois, un président américain (George W. Bush) et un Premier ministre (Ariel Sharon) ont déclaré publiquement qu’ils acceptaient la création d’un État palestinien (Feuille de route de 2003), et pour la première fois, Israël a démantelé des implantations sans accord de paix (Plan de désengagement de 2005).

 

Si ça marche à tous les coups, pourquoi ne pas continuer ? C’est pourquoi une sixième intifada va très probablement se produire à la veille de la visite du président Obama en Israël. Le principal objectif d’Abbas est de faire sortir ses terroristes des prisons israéliennes, et la recette sera la même : (a) fabriquer un mensonge, (b) se mettre en colère en raison de son propre mensonge et menacer d’être encore plus furieux si l’on n’obtient pas satisfaction, (c) faire croire au monde entier que tout ce tapage cessera aussitôt qu’Israël aura cédé, et (d) répéter l’opération tous les dix ou vingt ans.

 

La dernière intifada s’étant terminée il y a huit ans, nous devrions nous attendre à une nouvelle réédition dans peu de temps, conformément à cette recette.

 

Emmanuel Navon

 

Source : http://navonsblog.blogspot.fr/2013/02/countdown-to-sixth-intifada.html

 

© (2013) Emmanuel Navon

© (2013) Marcoroz pour la traduction

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 22:17

Par Daniel Greenfield (traduit de l'anglais par Marcoroz) 

On est en train de pendre Israël publiquement sur un gibet érigé par l’ONU, avec une corde joyeusement fournie par le monde musulman. Cependant, les bourreaux sont principalement les Occidentaux, qui croient encore que la mort d’une unique victime permettra d’apaiser la foule musulmane lyncheuse qui est sur le pas de leur porte.

Quand vous êtes sur le point d’être pendu, il y a trois choses que vous pouvez faire. Vous pouvez marcher fièrement, déclamer une ou deux paroles glorieuses afin que votre supplice soit inscrit dans la mémoire et dans l’Histoire, puis, vous laisser pendre. Les Juifs ont une longue expérience de ce genre de martyre.

Katine-children-executions.jpgUne autre possibilité est de plaider votre cause d’un bout à l’autre du chemin menant à la potence, affirmer qu’il y a erreur, que votre affaire n’a pas été jugée de façon correcte, supplier qu’on vous écoute et que l’on fasse quelque chose. Cette méthode aussi aboutit à la pendaison. Mais c’est là la pendaison d’un esclave, sans une once de dignité. Un homme qui meurt en suppliant ses assassins, et qui s’en remet à l’honnêteté de menteurs et d’hypocrites – dont les crimes sont tels, que les pires méfaits du condamné sont des vertus en comparaison –, un tel homme n’est qu’un misérable pleutre.

C’est qu’en réalité, quand on vous passe la corde au cou, il n’y a qu’une chose que vous puissiez faire : résister. Le principe du nœud coulant est qu’il vous serre le cou jusqu’à vous priver d’air, ou jusqu’à vous briser la nuque. En résistant au resserrement du nœud, il est possible de survivre. Au contraire, si vous respectez toute la procédure, si vous vous laissez lier les mains dans le dos et passer la corde au cou tout en gardant confiance dans le système, votre mort est inévitable.

Cela fait dix-sept ans qu’Israël marche vers la potence. Ses dirigeants l’y ont conduit à l’aide d’un anneau passé dans le nez, l’anneau des garanties internationales. Son peuple s’y est laissé mener en refusant de voir ce qui l’attendait, alors même qu’on nettoyait la chaussée du sang répandu. Chaque tentative de parvenir à une solution pacifique, chaque concession et chaque marque de bonne volonté ne faisaient que resserrer les liens autour de ses poignets et le nœud autour de son cou.

C’est que chacune des concessions qu’Israël a faites n’a eu pour résultat que de réduire non seulement sa capacité de se défendre, mais même sa capacité de faire des choses aussi élémentaires que construire des logements résidentiels dans la capitale de sa propre nation. Chaque geste qu’a fait Israël, chaque accord qu’il a signé, l’ont enfermé dans une situation toujours plus contraignante, et sans jamais amener la moindre paix. Le seul résultat a toujours été de mettre la barre plus haut pour la série de concessions exigées par l’ennemi, par ses auxiliaires et par ses complices, lors de la prochaine phase des négociations.

Ce n’est pas un processus de paix, et ce n’en a jamais été un. C’est un lynchage public. C’est le lynchage d’un pays dont le seul crime réel est d’exister, son existence constituant une offense pour le fanatisme religieux et les préjugés d’un milliard de musulmans qui contrôlent une grande partie des ressources mondiales de pétrole, et dont les adeptes sont prêts à se déchaîner et à tuer dans les rues de pratiquement toutes les grandes villes du monde, à la plus légère offense.

Ce lynchage a commencé par un procès dans lequel l’assassin portait un beau costume tandis que sa victime était au banc des accusés, revêtue d’une combinaison orange [NdT – uniforme des prisonniers]. Tous les jours que dura ce procès, l’assassin avait toute latitude de quitter le prétoire et de tuer à nouveau, et chaque soir, quand il y revenait, le juge et les jurés faisaient mine de ne pas voir ses mains sanglantes. Et si la victime osait attirer l’attention sur ces mains couvertes de sang, on la réduisait au silence en affirmant que ces crimes étaient aussi de sa faute. N’avait-elle pas provoqué l’assassin, ne l’avait-elle pas incité à les commettre ?

À présent, le procès se termine. La comédie se dénoue, et l’on voit que tout cela n’avait rien à voir avec la paix. De cela, nous pouvons remercier le Hamas et Obama. Au dernier round, les choses ne sont que trop évidentes. C’est la réparation de cette « erreur » par laquelle la plus ancienne et la plus persécutée des minorités du Moyen-Orient a pu soustraire un court moment son pays à la tyrannie des califes et des sultans, pour que ses membres, persécutés à l’est comme à l’ouest, au sud comme au nord, aient une patrie. Cette erreur.

2009-06-03-oba2.jpgCette année même où le régime iranien viole et assassine les contestataires à la suite d’une élection volée ; cette année où la Chine et la Corée du Nord continuent de torturer et d’assassiner les opposants politiques ; cette année où l’Arabie Saoudite et Dubaï continuent à exploiter des esclaves asiatiques, et où Chavez, au Venezuela, continue de supprimer les médias indépendants et de faire incarcérer les opposants ; cette année où la Turquie continue de détenir des milliers de prisonniers politiques kurdes tout en occupant Chypre ; cette année où la Russie continue de démanteler la démocratie et d’assassiner les journalistes ; où le Soudan continue de perpétrer un génocide, et où le reste du monde émet des reproches, mais continue de vaquer à ses affaires habituelles : cette année, c’est Israël qui est le principal coupable, pour des actes aussi lâches que d’avoir peut-être assassiné un chef terroriste du Hamas à Dubaï, ou d’avoir intercepté une flottille qui apportait de l’aide et du renfort au Hamas. Tous les pays, y compris ceux de la liste qui précède, brandissent leurs condamnations et exigent qu’Israël rende des comptes. Des comptes pour quoi ? Pour avoir refusé de se laisser lyncher.

Chaque fois qu’Israël s’efforce d’être arrangeant, il ne fait que se rapprocher du gibet. Il permet que le nœud se resserre autour de son cou. Et chaque fois que cela se produit, il doit lutter plus durement encore pour pouvoir respirer. À la fin, si cela continue, il ne pourra plus respirer du tout. Il ne sera plus qu’une triste silhouette se balançant désespérément sous le vent chaud du désert, tandis que les cris « Itbah al-Yahoud » [NdT – Mort aux Juifs] retentiront parmi les décombres des villes et des jardins de Jérusalem, de Haïfa, de Tel-Aviv et d’Ariel.

Ce n’est pas en étant conciliant face à une foule de lyncheurs qu’Israël pourra survivre, mais seulement en ayant le courage de l’affronter. Quand une communauté internationale, sur l’injonction de la foule musulmane des lyncheurs, dicte les conditions de la survie d’Israël, il faut que celui-ci élargisse le champ en les faisant passer de l’autre côté. S’ils veulent reconnaître ces terroristes, tuons ces terroristes. S’ils veulent briser le blocus de Gaza, reprenons Gaza. S’ils veulent créer de façon unilatérale un État palestinien, annexons ces territoires. La conciliation, c’est le nœud coulant. L’affrontement, c’est la liberté de respirer. Chaque fois qu’Israël bat en retraite, on le condamne pour cela. Quand il progresse, il est aussi condamné, mais il étend sa liberté d’action.

Le monde entier condamnera toujours Israël, quelles que soient ses intentions. Cependant, comme toute forme d’insulte, ces condamnations ne font que prendre de l’ampleur quand Israël se laisse dicter ce qu’il doit faire. Israël est condamné non pas pour ce qu’il fait, mais en raison de la convergence de trois tendances maladives qui sont le fanatisme islamique, la gauche radicale et une attitude de dhimmi à l’échelon international. Un tel mouvement de haine ne peut pas être défait. Il ne peut qu’être ignoré.

Quand vous écoutez les menaces et les quolibets de ceux qui vous haïssent, vous leur permettez d’exercer un pouvoir sur vous. Si vous essayez d’adopter une attitude plus conciliante pour gagner leurs faveurs, cela ne peut qu’accroître leur haine débordante. En effet, ce qu’ils haïssent, ce n’est pas votre attitude, c’est vous. En leur montrant votre faiblesse, vous les invitez à vous attaquer. En donnant à vos ennemis du pouvoir sur vous, vous ne pouvez réussir qu’à les rendre impatients de profiter de votre vulnérabilité. En continuant de la sorte, vous vous condamnez à devenir un esclave ou un cadavre : un esclave s’ils voient une utilité à vous garder vivant, un cadavre dans le cas contraire. Dans un cas comme dans l’autre, vous mettez la tête dans le nœud coulant qu’ils vous ont préparé.

Israël ne peut pas continuer dans cette voie. Aucun pays ne pourrait le faire longtemps. Et cependant, c’est ce qu’il fait. Israël avance vers la potence tout en dénonçant une terrible erreur. Mais il n’y a pas d’erreur. Pas du tout. Les exécuteurs acquiescent aimablement et promettent de vérifier, tout en lui liant les mains dans le dos. C’est une comédie et tout le monde le sait, sauf le plus idiot des lyncheurs et sauf le condamné.

Corde-Iran.jpgCependant, comme le condamné qui refuse qu’on lui bande les yeux avant l’exécution, nous continuons de nous entendre dire que nous devons éviter de faire des remous. Allons-y tranquillement. Respirons profondément. Bientôt, tout cela sera fini. Si nous résistons, qu’est-ce que le monde va dire ? Ce qu’il est en train de dire, précisément. Que nous sommes les gêneurs, les trouble-fête à l’origine de tous les problèmes que connaissent les pays du Moyen-Orient, le ver dans la ravissante pomme bien saine des dictatures du monde musulman.

Toutes les menaces qui ont pu voir le jour sont apparues lorsqu’Israël a fait des concessions, et non lorsqu’il a refusé d’en faire. À chaque fois qu’Israël a choisi la voie de la moralité, ses ennemis lui ont préparé des coups bas. Il est plus que temps de se réveiller et d’en tirer quelques leçons. La corde est tendue, et le pays suffoque. La dernière bouffée d’air, c’était Jérusalem. La prochaine, ce sera la Galilée. Et ensuite ? Combien de bouffées d’air pourrons-nous encore inspirer avant de succomber ?

Avant Oslo, Israël était menacé d’attaques terroristes s’il ne se soumettait pas. Il s’est soumis, et les attaques terroristes ont décuplé. Et s’il n’allait pas plus loin dans les négociations, il était menacé d’isolement au niveau international. Il a négocié et il a cédé, et il ne s’en est pas moins retrouvé isolé. Il a été menacé de boycotts, et il a cédé, et il y a quand même eu des boycotts. Aujourd’hui, la menace porte sur la reconnaissance unilatérale d’un État palestinien. Celle-ci sera suivie d’une solution sous forme d’un État unique, puis d’une intervention de la communauté internationale. La corde, la potence, tout est là. Qui peut encore croire que tout cela sera épargné à Israël s’il accorde à Abbas et à ses petits copains terroristes leur propre État officiel avec Jérusalem pour capitale ?

Jusqu’à présent, aucun compromis n’a été probant, ce qui signifie qu’aucun compromis ne le sera. Un processus dans lequel une des deux parties ne cesse de faire des compromis tandis que l’autre ne cesse de menacer et de prendre, ce n’est pas un processus mais un hold-up. Quand un homme vous menace avec une arme, vous pouvez croire qu’il est possible de le contenter. S’il recommence encore et encore, ce n’est plus une menace mais un processus. Israël est pris dans ce processus, ou plutôt, il en est le jouet. À la fin de ce processus, c’est la mort. Si vous ne portez votre attention que sur l’arme, et pas sur le processus, vous allez continuer de céder, jusqu’à ce que vous ayez cédé votre maison, votre femme et vos enfants, jusqu’à ce que votre vie soit le seul bien qui vous reste. Ensuite, ce seul bien, vous le perdrez aussi. C’est la nature du processus. Pour survivre, il faut voir non pas l’arme seulement, mais le processus dont elle fait partie.

 L’expérience de ces derniers mois aurait dû servir enfin de leçon. Le triste constat est que, bien qu’Israël se soit retiré de Gaza, qu’il ait laissé le Hamas en prendre le contrôle et qu’il n’ait rien fait d’autre qu’empêcher le Hamas de disposer d’un libre accès depuis l’extérieur, le monde hurle comme si Israël avait semé la mort d’un bout à l’autre du pays, comme l’ont fait le Soudan, l’Iran et d’autres pays membres, ou anciennement membres de la Commission des droits de l’homme des Nations-unies. Voilà la justice. C’est un lynchage. Et comment réagit Netanyahou ? Comme pratiquement tous les autres dirigeants israéliens avant lui : il cède sur le blocus. Une petite concession pour calmer les lyncheurs. Ça va marcher, n’est-ce pas ? Non ?

Ce n’est plus de négociations qu’il s’agit. Ce n’est pas non plus de discuter sérieusement d’un État. C’est le monde entier qui s’élève comme une seule voix pour défendre les droits d’une organisation génocidaire financée par Mahmoud Ahmadinejad, et dont la charte dit ceci : « L’Heure [de la rédemption] ne viendra pas avant que les musulmans ne combattent les Juifs. Le Juif se cachera derrière les pierres et les arbres, qui diront : Ô Musulman, un Juif se cache derrière moi, viens le tuer. » Les faux-semblants, c’est fini. Ce n’est pas du tout de paix qu’il s’agit, mais de mort. Ce sont des lyncheurs. Certains sont là de leur propre initiative. D’autres pensent qu’ils n’ont pas le choix. Ils croient qu’une seule mise à mort leur vaudra la tolérance du Dar al-Islam.

Voilà à quoi ressemble un nœud coulant. Voilà le gibet. Les mains attachées, Israël perd sa capacité de se défendre. À mesure que le nœud se resserre, Israël meurt. Ce n’est qu’en résistant au nœud qu’il pourra survivre. Ce n’est qu’en luttant pour se délier les mains qu’il pourra résister. Capituler, c’est mourir. Et quand Israël sera mort, ses bourreaux seront les suivants sur la liste. En effet, le lynchage ne fait que commencer. La mort ne fait que stimuler l’appétit des lyncheurs. Le sang n’apaise pas leur fringale, il l’intensifie. Et si on ne les arrête pas, ils répandront le sang partout dans le monde. Mais le nœud serre déjà. Un peu d’air seulement passe encore. Avec cet air, qu’allons-nous faire ? Crier justice, ou lutter de toutes nos forces pour desserrer le nœud ? Pour l’instant, nous avons encore le choix. Quand le nœud aura fait son œuvre, il sera trop tard.

Daniel Greenfield  

 

© 2010 – Sultan Knish (Daniel Greenfield).

© 2010 – Marcoroz pour la traduction.

 

Mis en ligne le 17 juin 2010 par Menahem Macina sur le site http://www.france-israel.org/

Texte original : The Noose Around Israel’s Neck, 16 juin 2010

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 12:11

Le jour où j’avais photographié avec mon téléphone portable l’affiche représentant Guilad Shalit sur la façade de la mairie du XVIe arrondissement de Paris, au moment de son inauguration, j’avais formé le vœu de ne plus changer de fond d’écran tant que durerait le calvaire de ce jeune homme. Ainsi, désormais, je penserais à lui chaque fois que j’utiliserais mon téléphone.

Compte tenu des difficultés et du temps qu’il a fallu pour obtenir un accord, j’en viens à me demander si, en réalité, ce n’est pas l’arme nucléaire que le Hamas a obtenue en échange. Je plaisante, quoique à moitié seulement.

Guilad ShalitEn France, il était sans doute souhaitable de faire valoir la double nationalité de Guilad Shalit auprès du gouvernement, mais peut-être pas d’insister publiquement sur ce sujet. Le jeune Israélien méritait – aurait mérité, devrais-je peut-être dire – le soutien du gouvernement et du public français, non pas parce qu’il avait aussi la nationalité française, mais parce qu’il était victime de la barbarie. Le résultat est que les ennemis d’Israël ont dégoté un terroriste « palestinien » incarcéré en Israël ayant lui aussi la nationalité française, et ont tenté, non sans un relatif succès, de mettre en équivalence le criminel et l’innocent.

Dans son allocution, le Premier ministre israélien annonce que Guilad Shalit va revenir sain et sauf. Je ne suis pas psychiatre et j’espère me tromper, mais même dans l’hypothèse déjà douteuse où sa santé physique aurait été totalement préservée, je suis sûr qu’une telle épreuve laisse nécessairement de graves séquelles psychiques.

M. Netanyahou a expliqué qu’il devait arbitrer entre deux exigences contradictoires, le retour de Guilad Shalit et la sécurité d’Israël, et qu’il avait fait de son mieux. Je veux bien le croire, mais les politiques israéliens qui ont critiqué l’accord n’ont pas nécessairement tort pour autant.

Naturellement, dans les milieux du politiquement correct, les critiques en question seront considérés, dans le meilleur des cas, comme des rabat-joie. La presse française les qualifie de « faucons ». Si je ne savais pas que c’est par opposition aux « colombes » qui sont tombées dans le panneau d’Oslo, je me demanderais quel sinistre rapport on a pu établir entre l’oiseau de proie et les intéressés. Cette expression est très rarement employée à propos de responsables politiques d’autres pays, même des pays en guerre comme par exemple la France, impliquée dans des conflits en Afghanistan et en Libye. Je n’ai encore jamais entendu parler de « faucons » français, russes, chinois, coréens, américains, turcs ou arabes. Ce terme fait partie du vocabulaire réservé à Israël (voir aussi « territoires occupés », « colonies », « ultra-orthodoxes », « riposte disproportionnée », « intransigeance » et j’en oublie).

Si Guilad a vraiment été échangé contre un millier de terroristes emprisonnés en Israël, il faut croire que la vie d’un Juif vaut mille fois plus que la vie d’un Arabe. Les ennemis d’Israël pourront difficilement le nier, sachant que ce sont les Arabes eux-mêmes qui dictent leurs exigences sur la base de ce principe. Curieusement, les commentateurs occidentaux qui jugent cet accord équilibré sont les mêmes qui parlent de disproportion dès qu’il meurt plus d’Arabes que de Juifs dans ce conflit.

Je me désole de constater qu’Israël n’est même plus capable d’aller récupérer un de ses soldats détenu à quelques kilomètres seulement de sa frontière. Je remarque aussi qu’Israël n’est plus capable de sacrifier un seul soldat, ce qui est peut-être plus préoccupant encore. Je regrette aussi que l’accord en question encourage l’une des deux parties, à savoir le camp des tueurs, des kidnappeurs et des maîtres-chanteurs, à perpétrer d’autres enlèvements et d’autres attentats.

Cela ne m’empêche pas de me réjouir, bien évidemment, du retour de Guilad Shalit. Accessoirement, je vais aussi pouvoir enfin changer le fond d’écran de mon téléphone.

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 13:42

Alors que le grand mensonge sur la « Palestine » continue de prospérer, jusque dans des médias censés nous parler d’autre chose comme Diapason ou France Musique, il me semble opportun de rendre hommage au regretté Laurent Murawiec en publiant ce dictionnaire plein d’humour mais surtout de vérité. Je reprends exceptionnellement un texte qui existe déjà sur Internet, mais non sans en avoir nettement amélioré la présentation.

 

AFP – Agence de presse chargée de la propagande extérieure de l’Autorité palestinienne (voir aussi Reuters).

 

Ahmadinejad – Nabot, profession : tortionnaire. Essaie de faire avaler des amphétamines au Mahdi. Confond vecteurs balistiques et virilité. A besoin d’un rasoir, mais en ferait probablement usage sur quelqu’un d’autre.

 

Aide (arabe) – En additionnant les annonces officielles arabes faites à l’occasion des sommets arabes et islamiques, l’aide versée aux Palestiniens depuis 1948 se monte à 800 milliards de dollars.

 

Aide internationale – Voir dans la Bible la manne envoyée du Ciel. Ici, le Ciel est remplacé par les ONG et organisations internationales. Permet de ne jamais se soucier des contraintes imposées par la réalité (budgets, déficits, etc.).

 

Al-Andalus – Paradis terrestre. Démonstration irréfutable que l’impérialisme islamique est une bénédiction pour tous, et que tout le monde l’adore. Ne jamais mentionner les pogromes commis par les Almohades et les autres, contre des Juifs et des chrétiens, ni l’infériorité constitutive qui les frappait.

 

Ambulance – Camionnette revêtue des insignes du Croissant rouge. Elle a pour fonctions principales : (1) le transport de terroristes vers les lieux d’un attentat, (2) le transport d’armes, (3) l’exhibition télévisée (voir : CNN, BBC, France 2, etc.) au cas où elle a été atteinte par un projectile, et (4), le cas échéant, le transport des blessés (s’en procurer de faux si on n’en a pas de vrais sous la main et arriver à l’hôpital dans un vrai show son et lumière, après avoir prévenu les media susnommés). À ne jamais oublier, plus généralement, dans les mises en scène de douleur palestinienne.

 

Amnesty International – Un Palestinien tue un Juif : quelles bonnes raisons le Juif a-t-il données au Palestinien pour justifier son acte ? Cf. rapport d’Amnesty International n°943/b/5 « 43 bonnes raisons » !

 

Amour de la vie – Faiblesse méprisable des Juifs et des chrétiens.

 

Arabe – Victime incarnée de l’impérialisme, du colonialisme et de l’exploitation (voir aussi : comptes en Suisse).

 

Arabie Saoudite – Pays bienfaiteur de la démocratie occidentale, puisqu’il finance une grande partie des campagnes électorales de nombreux partis au pouvoir.

 

Arafat (Yasser) – Personnage de cirque au remarquable talent de ventriloque, d’illusionniste et de prestidigitateur. Tueur sans scrupules. Grand talent de papier tue-mouche sur lequel s’engluaient les idiots utiles. Égyptien crevé à paris, le jour de la Victoire (11 novembre 2004), suite à un empoisonnement au virus HIV attrapé par l’anus. Ami de l’ex occupant de l’Élysée. Ce dernier le fit naturaliser Hiérosolymite à titre posthume et fantaisiste.

 

Armée arabe – Corps militaire aux fonctions variées : (1) se faire écraser par les armées adverses, (2) massacrer la population civile de son pays, (3) absorber un tel niveau du PNB qu’il ne reste plus rien pour le reste des besoins, sauf pour les kleptocrates au pouvoir.

 

Assassinat – (1) Acte israélien ignoble. (2) Nom inadapté donné par la presse sous domination des Juifs à l’élimination d’un bourreau sioniste.

 

Auschwitz – « Les Allemands ne pardonneront jamais Auschwitz aux Juifs » a dit le psychiatre Zvi Rex. Idem, les élites françaises ne pardonneront jamais Vichy aux Juifs.

 

Barre (Raymond) – Français innocent enfin crevé. Fonctionnaire pour qui la défense du parti du fonctionnariat passe toujours avant toute autre considération.

 

Barrière de sécurité (« mur »)Good walls make good neighbors, (« les bons murs font les bons voisins » – Ndlr) sauf au Moyen-Orient. Empêche regrettablement le libre accès palestinien aux Juifs à exterminer (« Shocking ! » - une journaliste de la BBC).

 

Barrière israélienne – Crime suprême (coupe en deux des vergers) qui justifie à lui seul la re-convocation du Tribunal de Nuremberg.

 

BBC – « Mais évidemment, vous ne pouvez pas soutenir sérieusement qu’Israël ne se conduit pas comme un État nazi... ? » Question objective posée par une présentatrice équilibrée de la BBC au cours d’un débat télévisé courtois.

 

Be’Tselem – Organisation israélienne qui se consacre à tendre l’autre joue des autres Israéliens.

 

Bébé – Futur sioniste. Cible légitime.

 

Blonde – Chez la femme, couleur de cheveux favorite des djihâdis candidats au meurtre, pour l’heure de la gratitude d’Allah.

 

Bôle-Richard (Michel) – Victime incurable de troubles oculaires : témoin d’un crime qui identifie catégoriquement l’assassin comme la victime. A le nerf optique si endommagé qu’il a été embauché comme photographe par Le Monde mais pourrait tout autant faire l’affaire à l’Agence Reuters (voir plus haut).

 

Bombe – Expression anxieuse de griefs et de frustrations diverses.

 

Bourreau – Caractère héréditaire, état natif de l’Israélien ; voir les Protocoles des Sages de Sion et lire Edgar Morin.

 

Bousquet (René) – Tueur de Juifs méthodique, mais il ne leur en voulait pas pour autant.

 

Budget – De quoi ? Vous rigolez ? On est à Ramallah (Gaza) ici !

 

Camp – Partout ailleurs, un « camp de réfugiés » est une ville de toile faite de tentes et plantée sur la boue ou la poussière. Un camp palestinien n’est pas un camp, n’a pas de tentes et n’abrite pas de réfugiés : c’est une ville en dur, avec des rues, des immeubles élevés, etc. Il abrite des Palestiniens parqués de force par leurs « frères arabes » et arnaqués par les « leaders palestiniens ». N’invoquer que le misérabilisme victimaire. Cameraman, SVP, pas trop de plans sur ces immeubles : il faut faire dans le style bidonville.

 

Capitulations – À partir du XVIe siècle, immunités et privilèges concédés à la France, puis à d’autres nations « franques » par le Sultan d’Istanbul dans ses domaines (au pluriel). Plus récemment, état normal des relations euro-arabes (au singulier).

 

Caricatures – Voir émeutes.

 

Chabot (Arlette) – Personnalité télévisuelle (France 2) ; comme l’état-major de l’Affaire Dreyfus, est en possession de toutes les preuves qu’il faut mais n’en montrera aucune, ce qui contribue, évidemment, à asseoir sa crédibilité (référence : Mohammed Al-Dura).

 

Chirac (Jacques) – Patient victime d’une maladie honteuse (arabophilie galopante avec morpions islamophiles) ; vient de perdre son immunité. Transformateur de l’adage « L’argent n’a pas d’odeur. » Fut conseiller, ami intime et protecteur personnel d’Arafat. Sa retraite laisse des plaies béantes.

 

CIA – Agence de renseignement américaine spécialisée dans la boulette, le loupé, l’erreur d’analyse, l’aveuglement, les prétentions illimitées, le désir de protéger son fromage de toutes ses forces ; a, de plus, installé au pouvoir les militaires syriens (1949), le colonel Nasser (1952). S’est trompée sur tous les événements depuis 1949. On comprend qu’elle soit l’épouvantail de la Gauche et de l’extrême-gauche.

 

Civil – Milicien armé décrit par des « témoins palestiniens » et les « sources médicales » de Gaza à un reporter occidental, surtout une fois qu’il a été cabossé par l’armée israélienne.

 

Communauté internationale – Entité amorphe dont la fonction principale est de condamner Israël, et accessoirement les États-Unis. Mot-mélasse dans lequel la pensée s’englue.

 

Complot – Sécrétion naturelle du monde non-arabe et non-musulman qui n’a qu’une seule passion, détruire les Arabes et les musulmans par les moyens les plus tordus.

 

Crime de guerre – Activité de routine des Israéliens (voir : doigt palestinien coincé dans la porte et vociférations ultérieures). Notion a priori totalement et radicalement inapplicable à quiconque est palestinien ou même arabe.

 

Cypel (Sylvain) – Lauréat du concours Lépine, section journalisme d’investigation, sous-section : inventions pures et simples.

 

Dhimmi – Statut passionnément convoité par les chrétiens, les Juifs, les zoroastriens et autres Sabéens, en terre conquise par l’Islam. Comprend l’humiliation systématique, de nombreuses interdictions, empêchements et infériorités. Il faut être non-musulman pour adorer ce statut.

 

Diplomate – Confectionneur de plats moyen-orientaux dont toutes les recettes commencent par : « jeter Israël dans l’eau bouillante » (variante : « dans le four »).

 

Djihad – Combat spirituel et intérieur qui consiste principalement à massacrer Juifs, chrétiens, hindouistes et musulmans dont la tête ne revient pas au djihadiste.

 

Droit au retour – N’est pas un droit, et, pour ses bénéficiaires supposés, ne serait pas un retour. Imitation absurde de la Loi du retour, destinée à établir une fictive similarité entre Juifs et Palestiniens.

 

Émeutes – Forme de critique littéraire ou artistique (voir : caricatures de Mahomet).

 

Enderlin (Charles) – Scénariste et producteur de fictions, capable de transformer le vivant en mort, de faire apparaître et disparaître les cicatrices, d’empêcher les blessures par balles de guerre de saigner. Journaliste à l’objectivité sans faille. Modèle professionnel de Jacques Chirac et des journalistes français. Détenteur de rushes invisibles, mais néanmoins accablants. Les montrera le jour suivant la Saint-Glinglin 2019, à cause d’une clause signée avec les acteurs, MM. Al-Dura père et fils.

 

Enfants – Futurs suicidés, s’ils sont palestiniens.

 

Envoyé spécial – Toujours disponible au bar du grand hôtel pour partager ses tuyaux avec ses collègues, qui les ont reçus des mêmes sources. Aurait pu écrire son papier avant d’arriver, sauf le prénom du chauffeur de taxi (Ahmed), qui permet de donner un visage humain à la souffrance palestinienne.

 

États-Unis – L’impérialisme incarné ; toujours exiger plus de subventions de leur part, et qu’ils traitent sur un pied d’égalité leurs amis et leurs ennemis.

 

Fatah – Organisation modérée dont le credo (Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa) est de tuer des Juifs. On notera la différence radicale avec le Hamas (de pourritures), dont l’objectif est de tuer beaucoup plus de Juifs.

 

Finkielkraut (Alain) – Coupable. Le faire taire.

 

Fisk (Robert) – Il n’y a pas un mensonge que ce propagandiste anglais n’ait promulgué afin de mieux propager la vénération de ses idoles palestiniennes. Titulaire de la chaire Joseph Goebbels du reportage à l’université de Bir-Zeit.

 

Frères musulmans – Matrice du Hamas. L’extermination des Juifs est à son programme. Ne pas faire attention, c’est un artifice purement rhétorique pour mobiliser les masses.

 

Frustration (souvent usité en ajoutant « et colère ») – Condition infantilisante attribuée au Palestinien par les victimologues. Ailleurs, les êtres humains agissent sur une base politique, ils font des choix plus ou moins rationnels. Dans les « territoires », ce sont les émotions primitives qui sont censées devoir tout déterminer.

 

Garaudy (Robert) – Spécialiste du grand écart : rien de ce qui est antisémite ne lui aura été étranger.

 

Gauche – A enfin pu, pour l’essentiel, se débarrasser de cette aberration temporaire que fut sa brève sympathie pour Israël. On respire.

 

Gauchiste – S’est pris pour un Juif allemand pendant cinq minutes, il y a fort longtemps. Cela n’a heureusement pas duré. S’est rattrapé depuis.

 

Gaza – A la « densité démographique la plus élevée du monde ». Cliché journalistique inepte mais fréquent. Les chiffres officiels : Gaza, 3 823 hab./km2, Paris XIe arrondissement : 41 053 hab./km2, Kowloon (Hongkong) : 1,9 millions hab./km2.

 

Genet (Jean) – La trajectoire la plus courte du SS au Palestinien : le sur-place.

 

Guerre des Six-Jours – Grande victoire syro-égyptienne, durant laquelle les chars israéliens furent lamentablement incapables de couvrir les derniers 50 km qui les séparaient de Damas et du Caire.

 

Ha’aretz – Hallucination collective dominante dans les régions septentrionales de Tel-Aviv, et qui met des lunettes roses devant les yeux des spectateurs.

 

Hamas (de pourritures) – Organisation charitable. Pourvoyeur de services sociaux pour les Palestiniens. Vecteur de La Rage et de La Frustration. Partisan irréductible de l’extermination des Juifs et d’Israël. Ne traiter le fait que comme exagération rhétorique bien compréhensible de la part des Victimes.

 

Hitler – N’en a pas fait assez. Mais ce qu’il a fait, mazette ! Objet d’admiration éperdue dans le monde arabo-musulman, lequel n’est pas antisémite « puisque les Arabes sont des Sémites ». Allez, encore une rafale ! Grand admirateur du mufti de Jérusalem, Hadj Amin Al-Husseini.

 

Holocauste – N’a jamais eu lieu. A eu lieu mais de façon bien moindre que ne le prétendent les Juifs. Grand mensonge inventé par les Juifs pour dominer le monde. Cf. le grand historien Ahmadinejad et le très grand historien David Irving. Voir Sigmund Freud : vous ne m’avez jamais prêté ce chaudron, d’ailleurs je vous l’ai rendu, et il était percé.

 

Honneur – (voir aussi dignité) Valeur absolue qui détermine le comportement au détriment de tout le reste : « l’honneur des Arabes », « l’honneur de l’Islam ». Exige, en particulier, le meurtre des filles, sans parler du meurtre des autres. Comportement toujours respectable parce que culturellement « authentique ».

 

Houri – 1/72ème de la récompense spirituelle des combattants. Virginité garantie, grâces rendues à Allah !

 

Human Rights Watch – A beau mentir qui vient de loin.

 

Impérialisme – Action magique menée à distance et secrètement, qui permet d’expliquer le tohu-bohu et l’arriération qui règnent au Moyen-Orient et la totalité des turpitudes commises par les classes dirigeantes. « C’est à cause de l’impérialisme que... »

 

Innocent – Catégorie inexistante hors le monde musulman.

 

Intellectuel – « Il faut être un intellectuel pour croire des choses de ce genre : nul homme normal ne pourrait être aussi stupide. » George Orwell.

 

Intellectuel égyptien – L’examen qui certifie cette qualité comprend les épreuves suivantes :

  • classiques : Alfred Rosenberg, Le Mythe du XXe siècle
  • vocabulaire : insultes antisémites
  • littérature mondiale : Adolf Hitler, Mein Kampf
  • histoire : Protocoles des Sages de Sion ; œuvres de David Irving

 

Irving (David)  - Grand historien anglais, persécuté par les Juifs.

 

Islam – Religion d’Amour, de Tolérance et de Paix, sauf tout le temps et partout pour des raisons hautement justifiées.

 

Islamophobie – Le fait de ne pas se prosterner devant la moindre manifestation de l’Islam. Suggérer, même à mots couverts, la moindre relation entre Islam et terreur est « islamophobe ». Insinuer, même prudemment, un lien entre émeutes de banlieues et religion d’origine ou de souche des perpétrateurs est ultra-islamophobe.

 

Jeningrad – Grenouille que les media objectifs (BBC, AFP, Reuters, Le Monde) avaient essayé de faire aussi grosse qu’un bœuf. La grenouille a explosé, non sans avoir, auparavant, fidèlement servi la Cause pendant quelques semaines. Les bovins n’en sont pas encore revenus : la farce dure d’habitude plus longtemps.

 

Jérusalem – Troisième lieu saint de l’Islam, premier lieu saint du Cliché journalistique. Comme le disaient feu Yasser Arafat et feu le roi Fayçal d’Arabie, il n’y a jamais eu de présence juive dans la ville. Curieuse manie des Juifs d’y voir leur unique lieu saint.

 

Juifs – Toupet infernal de dhimmis, qui, au lieu de se prosterner humblement, prétendent résister à la Nation d’Allah. Du jamais vu ! Le châtiment devrait être exemplaire.

 

Le Monde : Journal clérical pratiquant de confession laïco-islamique. Bêtisier permanent de la génuflexion islamophile.

 

Lelong (Père) – Prêtre d’une bonté si angélique qu’il sourit béatiquement sous la torture infligée aux autres.

 

Liban – Pays que la France aime tellement qu’elle l’a laissé aux tendres soins de la Syrie et de l’Iran (« responsabilités historiques... liens affectifs... communauté culturelle... francophonie »).

 

Massacre – Au cas où un attentat aurait (temporairement, inexplicablement) retenu l’attention de la « communauté internationale » à cause du trop grand nombre de bébés israéliens tués, expliquer que le massacre « ne sert pas l’image [ou : les intérêts] de la cause palestinienne ». Suggérer, de plus, que le Mossad ou le Shabak (les services israéliens de sécurité – Ndlr) étaient impliqués.

 

Massignon (Louis) – Islamologue, inspirateur intellectuel de la « politique arabe de la France ». L’avait lui-même lancée dans les bordels homosexuels du Caire.

 

Mazen (Abou, dit Mahmoud Abbas) – Auteur d’une thèse de doctorat remarquée à l’université Patrice Lumumba de Moscou ; il y analysait le document qui prouvait l’existence d’un maléfique complot juif à travers les âges (Cf. Protocoles des Sages de Sion). Depuis, s’est mué en modéré.

 

Mein Kampf – Excellente pédagogie quant à la nocivité des Juifs. En vente dans toutes les bonnes librairies arabes. Les nouvelles éditions moyen-orientales intitulent la traduction : Djihad.

 

Modéré – Partisan de tuer un certain nombre de Juifs tout de suite, et les autres plus tard.

 

Monde diplomatique – Marquis de Norpois, Che Guevara, Jacques Mesrine, José Bové, Jean-Luc Godard, Félix Dzerjinski, Tartuffe.

 

Mossad – A monté la destruction des Tours Jumelles en manipulant des musulmans qui n’en étaient pas et étaient d’ailleurs incapables de monter un coup de ce genre, la Gloire d’Allah soit sur eux, puisque aucun vrai musulman… De plus, la CIA et Cheney étaient dans le coup.

 

MRAP – Mouvement pour le Respect d’Allah et de la Palestine : organisation communiste consacrée à la délégitimation d’Israël et à la paix entre les autres peuples.

 

Mur – À Berlin, servait à empêcher les Allemands de l’Est de fuir la RDA ; en Israël, sert à empêcher les assassins extérieurs de tuer ceux qui sont à l’intérieur. La totale ressemblance saute aux yeux.

 

Nasrallah (Cheikh) – A instamment émis le vœu qu’un grand nombre de Juifs s’installent en Israël afin qu’un plus grand nombre soit exterminé d’un coup à l’heure du grand règlement de compte. Omettre cette rhétorique de détail, somme toute bien compréhensible de la part des Opprimés. Homme politique qu’il convient d’intégrer au jeu parlementaire et de ne pas isoler (d’après un ancien premier ministre français à la chevelure abondante).

 

Nazis – Alliés et amis des Arabes, devenus malheureusement moins efficaces après 1945.

 

Occupation – La raison pour laquelle un Palestinien vient de se coincer le doigt dans la porte. Qui ne voit pas la causalité est islamophobe.

 

ONG – Organisations auto-chargées d’avaliser la moindre baliverne émise par les organisations antisémites. N’ont jamais rencontré de dictateur arabe dont elles ne croient à la bonne foi, ni de tueur qui n’ait de circonstances atténuantes.

 

ONU – « Machin ». Embryon de Droit international qui justifie à lui seul toutes les campagnes pour l’avortement. Jack l’éventreur y mène l’enquête, Pierrot le Fou y rend la justice, le prêtre y est un assassin récidiviste. Le pot-de-vin n’y est pas accepté à moins d’un hectolitre.

 

Pacifiste – Agneau qui adore dîner avec le loup, pourvu qu’Israël soit dans l’assiette (voir « idiot utile »).

 

Palestine – Petit bout de papier collé sur les cartes et atlas arabes pour cacher Israël.

 

Palestinien – (1) Bébé phoque de la gauche européenne et de la droite bien-pensante. (2) Espèce de victime largement préférée au Tibétain, au Darfourien, à l’Indien et autres. A l’avantage sur les autres d’être corrélatif de la haine du Juif. (3) D’apparition récente, inventé par le Colonel Nasser et fort prisé des régimes arabes et musulmans les jours de sommets diplomatiques. (4) N’est jamais responsable des conséquences de ses actions : c’est toujours la faute des autres.

 

Papon (Maurice) – Expéditeur spécialisé en futurs morts, et qui leur en veut. Figure moderne de Jean Valjean. N’a jamais rien fait dont son chef de service ait eu à rougir.

 

Peres (Shimon)  – Avait signé des traités de coopération économique avec Sargon III, Nabuchodonosor, Hadj Amine al-Husseini. Toujours prêt à en signer d’autres.

 

Pierre (Abbé) – Si l’on ne peut même plus chercher la vérité historique auprès des révisionnistes, où va la charité ?

 

Plan de paix – Projet de « règlement » du conflit où la subtilité des détails proposés n’a pour but que de masquer les réalités. Il faut faire semblant d’y croire et s’agiter pour y faire croire. Il est impossible d’être Secrétaire d’État américain sans pondre un tel Plan qui portera son nom. Au fil des années l’activité s’est démocratisée : tout un chacun peut désormais y aller de son plan à lui.

 

Politique arabe (de la France) – Reconstitution velléitaire d’empire dissous ; reniement postdaté de la bataille de Poitiers ; lancée pour le compte du général de Gaulle par le nazi Jacques Benoist-Méchin ; l’art de faire financer par le contribuable français le don de crédits bonifiés, jamais remboursés, à certains pays, dans le but de leur faire soutenir le rôle soi-disant prééminent de la France dans le monde, tout en leur donnant des armes dont ils sont incapables de se servir. Voir aussi : financement des partis politiques français. Voir enfin : Jacques Chirac (financement des campagnes électorales de).

 

Porte (doigt dans la) – Instrument du complot juif – c’est l’endroit où le comploteur voulait introduire le doigt palestinien pour lui faire du mal.

 

Presse arabe – Est à la politique arabe ce que les égouts sont aux cloaques.

 

Prisonnier – (a) palestinien : a droit à un avocat ; (b) sioniste : a droit à la torture.

 

Processus de paix – Beaucoup de processus, aucune paix. Permet à de nombreux diplomates de voyager en première classe pour y participer, à beaucoup de journalistes de secouer leurs micros, aux experts de pontifier. Il ne s’y passe jamais rien, mais quelle poudre aux yeux !

 

Production (terme économique) – Pratique peu usitée et nuisible à la cause palestinienne, qui a, avant tout, besoin d’armes.

 

Proportionnalité – Absence de réaction israélienne à une sanglante attaque arabe.

 

Protocoles des Sages de Sion – Best-seller, source toujours re-publiée de la Vérité historique. Voir Al-Ahram, et la quasi-totalité de la presse arabe et iranienne. Ne pas faire attention, de toute façon, c’est juste de la propagande.

 

Qaradawi (Cheikh) – Islamiste modéré courtisé par le Département d’État des États-Unis, le MI6 britannique, le Quai d’Orsay : en effet, ses fatwas ne sont des « licences de tuer » qu’envers les Israéliens, les militaires américains et quelques autres catégories négligeables. Ouf, on respire.

 

Quai d’Orsay – Bâtiment de belle allure sis sur les rives de la Seine. Peuplé de personnages à particules qui ne voient que ce qu’ils veulent croire. Rempli de praticiens horizontaux de la politique arabe de la France.

 

Rage – Voir frustration. Terme censé tout expliquer. Résultat naturel de la condition victimaire. Accepté comme raison suffisante de l’action terroriste. « Qui a la rage a tous les droits, en particulier celui d’assassiner ».

 

Réfugié – Si c’est un Palestinien, caste héréditaire : on est réfugié de père en fils et de mère en fille, comme certains sont cordonniers ou serfs. Exception géopolitique unique : nul ne parle des « réfugiés » allemands (12 millions d’expulsés en 1945) ni de leurs enfants, petits-enfants et arrières petits enfants. Entretenu depuis 1948 par le contribuable occidental (UNWRA), ce qui permet de maudire ce dernier du matin au soir.

 

Résistance – Terme mésusé depuis longtemps pour valoriser l’assassinat des civils en Israël, en excipant d’une parenté avec le mouvement français du même nom qui, de 1940 à 1944, n’assassinait jamais de civils allemands, encore moins de femmes et d’enfants. On voit tout à fait Jean Moulin torturer les enfants de Klaus Barbie (au cas où il n’y arriverait pas, Jacques Vergès accourrait à la rescousse).

 

Reuters – Agence de fabrication et d’usage de faux photographiques et autres. Sa bonne foi a été moult fois surprise depuis trente ans.

 

Rice (Condoleezza) – N’en a jamais fini d’apprendre que les roues sont rondes ; c’est qu’elle n’en avait auparavant aucune idée. Grande universitaire spécialiste de la Russie, qui n’a jamais publié le moindre papier sur la question.

 

Rue arabe – En anglais, rent-a-crowd (« louer une foule » – Ndlr). Population urbaine oisive, toujours disponible pour accourir là où les services de police appropriés lui remettent les slogans du jour (Israël, États-Unis). Par miracle, la BBC et CNN sont toujours sur place là où les manifestations spontanées vont avoir lieu (ne pas oublier les banderoles en anglais, SVP).

 

Rushdie (Salman) – Fatwa à exécuter.

 

Saïd (Edward) – Abandonna son existence fictive d’Égyptien de souche chrétienne aux États-Unis pour accéder à une identité inventée de Palestinien : un pseudo-faux. Application bien léchée des théories de son mentor Michel Foucault : il n’y a pas de vérité, il n’y a que des perspectives. Lanceur de cailloux fournis par le Hezbollah : ce jour-là, il se cassa un ongle.

 

Saramago (José) – Prix Nobel de littérature, mais très faible en calcul : confond en effet le chiffre 52 avec le chiffre 1,5 million (voir Jenine-Auschwitz). Prouve que la réalité dépasse la fiction.

 

Sdérot – Ville israélienne qui illustre ce qu’est une « trêve » vue par le Hamas : nous arrosons une ville israélienne de roquettes et de missiles quand nous le voulons ; il est crucial que les diplomates et les ONG appellent Israël à faire preuve de retenue.

 

Sermon (khutbah) – Appel au meurtre pour des raisons que Le Monde et l’AFP trouvent toujours compréhensibles (voir : occupation). Ne jamais en citer, cela pourrait ternir l’image des Palestiniens.

 

Sharon (Ariel, dit Arik) – A personnellement égorgé avec sadisme plus de quatre-vingts Palestiniens dans les « camps » de « réfugiés » de Sabra et Chatila. A également personnellement torturé 879 321 Palestiniens, gazé sept millions d’entre eux, érigé un mur pour empêcher les victimes de ses nombreux crimes de venir légitimement tuer des civils israéliens. A, de plus, écrasé un bon nombre d’armées arabes au combat.

 

Sioniste (entité) – Physiologiquement, le larynx arabe n’est pas apte à prononcer les syllabes is-ra-ël, ce qui est un drame anatomique. Ce mot-substitut, inventé par les phonologistes arabes, permet donc de nommer la chose sans émettre le son approprié. Bel exemple de compensation culturelle d’un défaut physique. Qui a médit de la science des Arabes ?

 

Sommet arabe – Groupe d’individus bedonnants et barbus qui crient très fort sans se soucier du contenu, pourvu qu’à la fin, Israël soit condamné, ainsi que les États-Unis. S’embrassent de temps en temps sans se soucier des conséquences épidémiologiques.

 

Streicher (Julius) – « C’est notre père à tous ! » Influent professeur émérite à l’Institut arabe de journalisme (Le Caire et Beyrouth).

 

Suez – Grande victoire panarabe (1956), sous la direction des grands chefs de guerre arabes Eisenhower et Boulganine.

 

Suicide – Action interdite par l’islam, mais rendue licite et désirable par l’assassinat simultané d’un ou de nombreux Juifs (en Irak, faute de Juifs, le Chiite fera l’affaire).

 

Syrie – Pays dont les dirigeants sont des parangons d’honnêteté, d’intégrité et de bonne foi. Les prisons y sont vides, les salles de torture propres, les usines flambant neuves, les policiers sans reproche, et la croissance économique énorme. Favorite du Quai d’Orsay.

 

Terrorisme – Arme du faible contre le fort (300 millions d’Arabes, 1,2 milliard de musulmans, 6,5 millions d’Israéliens).

 

Tolérance – Notion inusitée.

 

Torture – Continuation de la politique arabe par d’autres moyens.

 

Turc – Occupant, exploiteur et tyran pendant neuf siècles environ. N’a pas suscité de résistance à l’impérialisme, au colonialisme et à l’exploitation.

 

Union soviétique (aussi : Russie poutinienne) – Meilleure amie des arabes (jusqu’en 1991). L’extermination des musulmans chez elle lui est rarement reprochée.

 

Unité arabe – Fétiche brandi à tout bout de champs pendant qu’on s’entre-égorge ; ne jamais oublier la crécelle !

 

Unité palestinienne – (voir : unité arabe). Scandez le slogan, si vous êtes un tueur du Hamas, pendant que vous poussez un tueur du Fatah du haut du toit d’un immeuble élevé : ça donne une dignité politique très chic à votre action.

 

Utérus – Arme secrète des Palestiniens – voir le slogan « Avec nos utérus, nous libérerons la Palestine » qui se réfère à l’ « arme démographique ». Lieu saint du féminisme arabo-musulman. Curieusement ignoré par les féministes occidentales, qui ne veulent la contraception que pour elles-mêmes, et, à la rigueur, [pour la partie du] tiers-monde qui n’a pas pour devoir l’extermination d’Israël.

 

Verger (voir aussi oliveraie) – Lieu sacré du culte journalistique de l’innocence paysanne bafouée par la soldatesque : « Les troupes israéliennes ont coupé les arbres des vergers ».

 

Victime – État natif, permanent et éternel du Palestinien.

 

Villepin – Postiche qui a eu naguère le désir de devenir perruque. Le fameux auteur de science-fiction Bossuet avait consacré un sermon à l’anticiper : « vanitas vanitatvm et omnia vanitas ».

 

Violence – « Nous n’avons pas d’autre choix que celui de la violence » : mode d’action glorieux et sacré auquel les autres forcent le musulman radical dans tous les cas de figure ; le pauvre, comme si ce n’était pas le choix qu’il avait fait au départ. Force impersonnelle qui s’empare du Moyen-Orient comme un phénomène naturel, surtout quand un groupe palestinien s’attaque à des civils israéliens. L'unique solution pour mettre un terme à « la violence » : des concessions israéliennes.

 

Virginité – État favori de la femme ; multipliée par 72. Récompense offerte dans l’au-delà. Auto-régénération permanente de certaines parties du corps, dont l’absence ici-bas provoque immanquablement le meurtre de la porteuse d’absence. Preuve du caractère progressiste des révolutionnaires arabes.

 

Voltaire (Réseau) – Groupement opposé au principe de non-contradiction.

 

Washington – Ville qui souffle le chaud et le froid.

 

Z – Lettre qui s’applique à peine au monde musulman.

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 15:00

Je me propose de rendre compte ici d’un colloque qui s’est tenu à Paris le 25 novembre 2010. Ce colloque était organisé par des membres du mouvement « Raison Garder » et de la revue Controverses.

Dans son discours d’introduction, Raphaël Drai rappelle que « Raison garder » est une réaction à la captation du concept de raison par les signataires de « Jcall », qui prétendent détenir le monopole de la raison et de la paix et délégitimer les autres conceptions. Cette prétention d’un petit groupe de Juifs prisés des médias est d’autant plus inacceptable que le peuple juif a bien trop pâti des guerres et que l’idée de paix est ancrée dans la conscience juive. Être tué ne va pas de soi. Tuer non plus.

Michaël Bar-Zvi : Pourquoi et comment l’invention d’un « camp de la paix » ?

Selon le Dr Michaël Bar-Zvi, le « camp de la paix » est une terminologie stalinienne. Comme son expression hébraïque le fait bien ressortir, c’est une contradiction dans les termes, car qui dit camp dit état de guerre. La paix se réalise entre deux camps opposés, elle ne peut pas être le fait d’un seul camp. Ce « camp » s’est d’ailleurs trouvé un ennemi intérieur, et dès lors, ce n’est plus les Juifs contre les Arabes, mais le camp de « la paix » contre les « extrémistes », lesquels sont nécessairement des deux côtés. Ce « camp de la paix » est devenu un vecteur de la délégitimation d’Israël.

Israel-109.jpgBar-Zvi se réfère à un récent colloque de Jérusalem, auquel ont participé les plus importantes personnalités israéliennes. On n’y a parlé à aucun moment de la volonté de paix des Arabes (ni des « Palestiniens »). À ce colloque de Jérusalem, les intervenants ont finalement fait preuve d’un narcissisme stupéfiant en se définissant par opposition aux « extrémistes » et en faisant valoir que leur « camp » était vu favorablement par le monde entier. Ils ont développé une conception apocalyptique, mystique, eschatologique, hégélienne et la croyance en un faux messie : « ein brera », l’inévitabilité de la paix. Selon Bar-Zvi, ils réduisent le conflit à un mûrissement, ou peut-être plutôt un pourrissement. Tous les intervenants, sauf peut-être Netanyahu, disaient qu’on n’a pas le temps et qu’on n’a pas le choix. Ces participants n’étaient pourtant pas du tout religieux.

Voilà qu’à présent, on dit « Israël-Palestine » : l’ennemi n’est plus un ennemi. N’existe-t-il pas un adversaire ? Il faudrait décider de son identité : est-ce un peuple, une nation, ou la oumma ? La définition nationale de la cause palestinienne est très récente, et elle est superfétatoire avec l’islam. Pour le « camp de la paix », l’idéal est d’avoir affaire à une nation. Face à la oumma, ces gens ne sont pas du tout armés psychologiquement, culturellement ni théologiquement. Leur état d’esprit reflète l’érosion de l’idée du sionisme dans le monde universitaire israélien et le désarroi des intellectuels après les conflits armés de 1967 et de 1973. Bar-Zvi souligne qu’il existe à ce propos un hiatus entre ces derniers et le public israélien.

Un glissement sémantique s’est produit chez ces intellectuels vers un nouveau lexique (« territoires », « conflit israélo-palestinien », « occupation », « colonies », etc.) se substituant aux notions historiques et culturelles qui sont essentielles pour un pays. Cela leur a permis de retrouver une dimension universaliste. Deux options s’offraient à eux : l’universalisation du sionisme (version humaniste, compassionnelle, s’opposant au sionisme « particulariste »…) et le post-sionisme.

Dans leur promotion d’un multiculturalisme à l’israélienne, ces intellectuels ont développé une vision humaniste en opposition avec l’État-nation, et cela représente une étape supplémentaire dans le processus de délégitimation d’Israël. Le sionisme était un activisme pour faire valoir un droit. Si l’on oublie ce droit, le champ politique du sionisme se retrouve dénué de valeur. Ce n’est plus qu’une simple lutte pour le pouvoir. Le concept de différence se substitue à celui d’identité. Or la différence est le contraire du rassemblement, du commun. Différence, échange, mélange, métissage s’opposent à l’appartenance qui implique un sacrifice.

Face à cette débâcle de la pensée, nous connaissons le prix à payer quand on est un intellectuel et quand on défend Israël. Nous essayons de reconstituer notre « droit à penser », et « penser signifie penser comme ne pensent pas les autres ».

Israel-155.jpgEmmanuel Levinas, dont Bar-Zvi a été l’élève, a fait l’objet d’une récupération par la gauche israélienne. Celle-ci manifeste une perte du sentiment de la responsabilité qu’on a de sa propre vie. Shmuel Trigano critique la pensée de Levinas, trop axée sur « l’autre » envers qui nous serions infiniment obligés. On ne doit pas être l’otage de l’autre, et « l’autre » peut très bien être coupable. Dans les avatars actuels de la pensée de Levinas, on ne parle que de « l’autre », et en même temps on se projette sur lui : par conséquent, on le nie en tant qu’autre. En outre, on se sacrifie (ne serait-ce pas une forme de nihilisme ?) et en même temps, on prétend privilégier la différence (un concept en opposition avec l’identité). La délégitimation d’Israël procède précisément de ce mode de pensée.

Une idée exprimée lors du débat : Levinas s’est identifié à la compassion que « l’autre » aurait dû avoir pour lui. Or, vis-à-vis du peuple juif, « l’autre » n’a pas de compassion : on veut extorquer aux Juifs leurs lieux, leur histoire (et leur identité) et les rejeter dans le ghetto (ou pire).

Selon Bar-Zvi, le judaïsme est trop souvent réduit aujourd’hui à n’être plus qu’un objet à transmettre, et cependant on lui refuse le véhicule de transmission. Or, le véhicule est plus important que ce qu’il transmet. Le judaïsme devient une option personnelle et non plus une communauté de destin. Bar-Zvi plaide donc pour un retour de l’exil intérieur afin d’en finir avec l’opposition terre (sionisme) contre livre (Torah). Il s’agit de préférer la réunion à la division et de promouvoir des concepts dans ce sens, celui d’alliance par exemple.

Raphaël Drai : En Israël (comme ailleurs ?), la culture juive est considérée comme ringarde

Pour Raphaël Drai, les intellectuels à la mode constituent une classe pseudo-sacerdotale alors même qu’ils sont complètement laïques : Abraham Yehoshoua, Amos Oz et David Grossman (et Shlomo Sand – lequel se déclare gêné d’écrire en hébreu car c’est une langue « colonisée ») se posent en donneurs de leçons, « comme si nous n’étions pas nous aussi des intellectuels qui écrivent, publient etc. » Nous ne voulons faire taire personne, ajoute-t-il, mais nous ne voulons pas non plus nous taire.

Le « camp de la paix » n’est finalement qu’une classe pseudo-sacerdotale narcissique et incompétente. Ses membres semblent croire qu’il n’existe qu’Israël et les Palestiniens. Il existe pourtant d’autres acteurs dans ce jeu, comme l’Iran, la Syrie, la Turquie, etc. La preuve est que le président iranien est venu à quelques km de la frontière annoncer qu’il voulait détruire Israël. Et qui pouvait penser, il y a deux jours, que la Corée du Nord allait tirer sur la Corée du Sud ? Il s’agit de promouvoir la fin des idéologies et l’avènement de la pensée. Drai cite Eliane Amado Levy-Valensi à propos de ceux pour qui « l’objectivité consiste à souscrire à la subjectivité de ses ennemis ».

La vision d’une société individualiste s’oppose au destin collectif qu’impliquent le judaïsme et le sionisme. Elle est couplée à une cécité méprisante vis-à-vis des Arabes, à comparer avec le narcissisme méprisant des boycotteurs occidentaux. Après avoir fait remarquer que l’appel au boycott n’était pas démocratique, Drai conclut, à propos de l’identité juive, en se référant au dilemme de Jacob : quand Jacob est serein, le texte dit qu’il rencontre des anges. Quand il est angoissé, il sépare son camp en deux moitiés. Or, deux moitiés ne font pas un corps entier. Il convient donc de lutter contre les tentatives actuelles de casser le corps d’Israël en deux.

Au moment du débat avec l’assistance, quelqu’un fera aussi remarquer que c’est l’État palestinien en projet qui s’est cassé en deux avant de naître, et qu’on pouvait voir un symbole édifiant dans le fait que Rabin ait été tué au moment où il signait un accord et que Sharon se soit écroulé au moment où il cédait un territoire.

Daniel Sibony : Deux idées simples concernant la paix

Pour le Dr Daniel Sibony, soit Israël parvient à couper les Palestiniens – otages de la pensée arabo-islamique – de la oumma et à faire la paix, soit il n’y aura pas la paix et ce sera leur capture par une masse qui préférera toujours faire endosser par un de ses éléments le refus d’Israël. Pour l’islam, la question est réglée puisque tous les Hébreux étaient musulmans (comme le rappelle Bat Ye’Or).

Certains peuples, quand ils sont privés de leur agressivité, deviennent… très agressifs. Sibony avait conclu un de ses livres ainsi : « Il y aura souvent la paix. »

Au colloque de Jérusalem, tous les dirigeants israéliens (Pérès, Livni, Barak, Netanyahu) ont parlé de paix, mais ils sont pragmatiques et ils sont sûrs qu’il y aura la paix (mon commentaire : dans quel autre pays du monde pourrait-on imaginer la tenue de ce genre de colloque, avec la participation des principales personnalités politiques ?). C’est une pathologie qui s’est développée en Israël et que Sibony appelle la « normose ». Les « normosés » tiennent le raisonnement suivant : « Si on revient à la norme, les problèmes seront résolus. » Ils n’admettent pas qu’il puisse exister un problème sans solution. En voyant le titre d’un de ses livres, « L’Énigme antisémite », A.B. Yehoshoua lui a dit : « Mais moi, je l’ai résolue. – Comment cela ? – Il faut normaliser Israël et les Juifs. » Ils veulent donc la paix comme un PDG ou un capitaine, comme des investisseurs. « Créer un état d’excellence ». Le peuple juif incarne peut-être ce qui manque pour faire vivre la norme ?

KotelTout lâcher pour avoir la paix ? Au moment de signer le transfert de tous les territoires, leur main peut se dessécher. Chacun fabrique le symptôme qu’il peut pour subsister. Être humain, c’est la dualité perception-mémoire. Eux se focalisent sur la perception. Au nom de cette perception qu’ils ont, ils condamnent un État, un peuple. Ce qui m’a surpris, explique Sibony, est le fait que pour eux, il existe un danger mortel, l’Iran, « mais aussi l’occupation des territoires ». Et donc, il faut d’abord donner les territoires. Leur symptôme, c’est la culpabilité : ils ne peuvent supporter l’idée d’avoir des choses qu’on puisse leur reprocher. Pour négocier, il faudrait au préalable être purs. L’idée majeure qui a manqué aux « normosés » comme aux culpabilisants, c’est l’idée de la transmission. Le peuple juif, ce sont des gens qui ont découvert « l’être », et dans cet être une trace d’amour. C’est ce qui les a distingués et ce qui a fait d’eux le peuple élu (le mot « élu » n’est pas dans la Bible) : « Il y a de l’amour pour moi quelque part » et « on va avoir beaucoup d’ennuis pour ça ».

Shmuel Trigano se demande si l’on doit parler d’une occupation, ou d’une étape d’une guerre en cours. Selon Sibony, c’est Israël qui a créé le concept de « territoires palestiniens ».

Shmuel Trigano : L’identité israélienne est-elle l’identité juive, ou est-elle en rupture avec l’identité juive ?

Trigano évoque la frénésie d’Oslo et l’idée du « village global ». Pour Shimon Pérès, le territoire ne compte plus. Les obus ont pourtant apporté un démenti à cette idée. Le discours de Pérès et des autres intervenants s’inscrit dans le post-modernisme, lequel ravage non seulement la société israélienne mais l’ensemble de la société occidentale. À croire Pérès, « Les Juifs ont gagné, les Israéliens ont perdu. » Israël est-il un État-nation juif ou l’État de tous ses citoyens ? Trigano rappelle que la France commence avec le baptême de Clovis. La dimension religieuse et identitaire est d’ailleurs omniprésente dans les États arabes. Or, de notre côté, nous refusons de l’assumer. Pendant ce temps, l’ennemi nous regarde. C’est pathétique. C’est là un problème très ancien de la psychologie juive. En 1967, le mythe de la normalisation des Juifs s’est heurté à la marque d’une identité. L’État tel qu’il a été reconnu en 1948, c’est un camp humanitaire. Un enjeu essentiel est la souveraineté, mais le côté passionnel obscurcit la réalité. Les Palestiniens veulent-ils la paix ? Jcall est une chose ahurissante : on n’y trouve aucune critique des Palestiniens, alors qu’il s’agit d’une société qui ne veut pas la paix. « Je suis pour la paix », disent les signataires. Cette moralisation abusive des enjeux (dont le renforcement de la Cour suprême israélienne est un symptôme) va faire que l’on nous attaquera encore davantage. En réalité, nous sommes nécessairement nous-mêmes des acteurs, et donc des lutteurs. Et nous devrions défendre les intérêts de nos adversaires ? Alors même qu’ils ont le monde entier derrière eux ? Cela dénote un profond mépris à leur égard.

Une guerre, deux « intifadas », etc… et cela s’appelle toujours un « processus de paix » ! Arafat a dit et répété que ce serait la destruction d’Israël par étapes, et il a fait ce qu’il a dit. Quant à la menace de l’Iran, elle est à prendre au sérieux.

Selon Raphaël Drai, en ménageant les dirigeants iraniens, Obama a précisément contribué à bloquer le « processus de paix ». Mais est-ce un mal ?

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 20:39


par Daniel Greenfield (traduction : Marcoroz) 

Qu’il n’y ait pas de malentendu. C’est d’un génocide qu’il est question. C’est de cela qu’il a toujours été question, depuis plusieurs générations, depuis le temps où Hassan al Banna, l’ancêtre du Hamas, adressait à Hitler des lettres enthousiastes.

« L’Heure [du jugement] ne viendra pas avant que les musulmans ne combattent les Juifs. Le Juif se cachera derrière les pierres et les arbres, qui diront : Ô Musulman, un Juif se cache derrière moi, viens le tuer. »

Hadith, Volume 4, Livre 52, N°177 (Al Bukhari), cité dans la Charte du Hamas

Le Hamas, c’est cela même, résumé en un unique paragraphe. C’est là son objet. Et c’est de cela, en réalité, que quiconque parle de "la population de Gaza" se fait le complice. La "population de Gaza" est un euphémisme pour désigner le Hamas qui a gagné les dernières élections organisées au sein de l’Autorité palestinienne et qui règne à Gaza avec le soutien de la population. À cette prise de pouvoir par un groupe terroriste génocidaire, Israël a répondu en fermant sa frontière avec Gaza. De façon cynique, le Hamas a réagi par le mensonge, il a prétendu être sans électricité et a fait croire à une famine. C’est ce qui a permis à ses partisans de tenter de faire passer leur militantisme pro-Hamas pour une action humanitaire.

peaceful_flotilla_terrorist.jpgCeux qui organisent une vraie action humanitaire, dans un conflit provoquant la mort de civils des deux côtés, ne manifestent pas leur sympathie à un seul camp. Ils ne s’équipent pas d’armes à feu ni d’armes blanches pour effectuer une mission humanitaire, et ils ne crient pas des slogans appelant au meurtre des Juifs tout en s’identifiant à "l’armée de Mahomet". Or, c’est bien ce qu’a fait cette meute d’assassins islamistes et racistes tout en s’abritant derrière ses idiots utiles occidentaux. Quant à ces idiots utiles occidentaux qui ont entrepris une mission de propagande pour le compte d’une organisation terroriste, ils ne valent pas mieux que les assassins qui se sont servis d’eux.

La charte du Hamas commence par une citation de Hassan al Banna appelant à la destruction d’Israël. Hassan al Banna était un allié d’Hitler, et son mouvement distribuait à ses adeptes des exemplaires en arabe de Mein Kampf. L’organisation d’Al Banna, les Frères musulmans, a joué un rôle essentiel dans la création du Hamas et d’Al-Qaeda. La stratégie du Hamas, comme celle de chacune des autres organisations des Frères musulmans, est d’imposer par la force un État islamique totalitaire. La Flottille de Gaza était une expédition aussi cynique que celle d’un groupe de pro-nazis qui auraient embarqué sur un bateau pour aller ravitailler Berlin en 1944.

Les militants pro-Hamas de la Flottille de Gaza se sont donné le nom de Flottille de la liberté. Un nom tout à fait digne d’Orwell, si l’on sait qu’ils avaient entrepris de soutenir une organisation ayant supprimé le peu de liberté qui pouvait rester à Gaza. Le Hamas a interdit la musique et a mis hors la loi le piano, la flûte et le violon au motif que ces instruments n’étaient pas dans le Coran. Il a interdit la mixité dans les fêtes et les blue-jeans. Il a imposé un couvre-feu lors des rassemblements publics. Il a interdit aux hommes de travailler dans la coiffure féminine et il a interdit les deux-roues à moteur aux femmes. Sa police des mœurs a brutalement assassiné des femmes en décidant que ce qu’elles faisaient était immoral. Le dénominateur commun à toutes ces privations de liberté à Gaza, c’est le Hamas. Et cette flottille anti-liberté était là pour offrir au Hamas la victoire par la propagande.

Israël a envoyé à bord des soldats armés de paintballs et de grenades lacrymogènes, anticipant une résistance symbolique de la part de contestataires gauchistes occidentaux, mais ces Occidentaux servaient de paravent à des fanatiques islamistes turcs. Les forces israéliennes ont respecté des règles strictes d’intervention, ce qui les a empêchées de se défendre, et la situation a dégénéré au point que des soldats soient gravement blessés, y compris par des tirs d’arme à feu. Ce n’est qu’à ce moment là que les soldats israéliens ont riposté avec de vraies munitions. Toute autre force militaire ou de police l’aurait fait bien plus tôt.

Haniyeh.jpgLe régime islamiste turc d’Erdogan, qui a récemment menacé de recommencer le génocide des Arméniens si les Arméniens continuaient à protester, n’a pas perdu de temps pour mettre en scène des rassemblements de protestation et prodiguer des condamnations vertueuses. Cela, par le biais d’une confrontation violente que ses propres hommes ont délibérément organisée, avec précisément le résultat attendu. Après cet emploi hypocrite de deux poids et deux mesures par une communauté internationale qui a donné à Erdogan un blanc-seing pour proférer ouvertement des menaces de nettoyage ethnique, alors même qu’il cherche à rejoindre l’UE, on va entendre maintenant leurs bêlements habituels et leur indignation hypocrite : "massacre", "génocide", "droits de l’homme"…

En réalité, il serait difficile de trouver dans le monde musulman un régime dans lequel l’expression "droits de l’homme" pourrait seulement être employée, si ces mots magiques ne constituaient pas une arme efficace contre ces maudits infidèles. Quand il ne profère pas des menaces de génocide, Erdogan est occupé à faire incarcérer les opposants, à attaquer les synagogues et à imposer une ségrégation religieuse et raciale. Et avec cela, la Turquie reste un des pays les plus libres du monde musulman. Qu’aurait fait l’Iran, qui a mis en prison des routards occidentaux qui avaient eu le tort d’être au mauvais endroit au mauvais moment, face à un bateau rempli de fanatiques essayant de tuer ses soldats ? Que ferait l’Arabie Saoudite, qui n’autorise même pas les Occidentaux à se rendre à La Mecque, sauf quand ils sont là pour mettre fin à un soulèvement d’origine locale ? Ces deux pays financent le Hamas, et voici comment le Hamas traite toute résistance : en jetant les récalcitrants du haut d’un toit.

Un génocide ou des massacres ne méritent même pas un soupir quand ils sont l’œuvre des régimes islamiques, mais quand ces pays arment et financent un groupe islamiste génocidaire qui s’inspire des nazis, les menteurs et leurs relais médiatiques exigent qu’Israël ouvre ses frontières à ses terroristes. Et quand Israël intercepte un bateau effectuant une mission de propagande pour le Hamas, ces mêmes menteurs et ces mêmes relais médiatiques commencent à hurler au "massacre", au "génocide" et aux violations des "droits de l’homme". Vous voulez savoir ce qu’est un massacre, un génocide  ou une violation des droits de l’homme ? Allez donc passer un week-end à Téhéran, essayez d’acheter un ticket d’autobus pour la Mecque, portez-vous candidat aux élections à Ankara ou essayez d’être chrétien à Karachi.

C’est d’un génocide qu’il est question : d’un massacre et d’un nettoyage ethnique des Juifs par les musulmans. C’est une histoire qui remonte à Mahomet, qui avait procédé à un nettoyage ethnique des Juifs sur l’ensemble de la péninsule arabique. Quand les "assassins non violents" qui étaient à bord de la flottille ont scandé "Rappelez-vous Khaibar, Khaibar, Juifs, l’armée de Mahomet reviendra !", ils faisaient allusion à cette horrible histoire plus que millénaire de l’oppression islamique et du massacre des Juifs de cette région. Les non-musulmans qui étaient à bord ont été les collaborateurs de la dernière phase de ce génocide.

Turcs.jpgUn assassinat non violent des Juifs, cela n’existe pas. Apporter son soutien au massacre des Juifs ne constitue pas une "mission humanitaire", sauf si l’on a de la mission humanitaire la même conception que Hitler, Hassan al Banna ou le Hamas. C’est bien de notre liberté et d’un génocide qu’il est question. Il s’agit de notre droit d’être à l’abri de ceux qui réalisent leurs rêves fanatiques de massacres en masse, qu’ils soient des peintres autrichiens,  des dirigeants du Hamas ou des lauréats irlandais du prix Nobel. L’État d’Israël ne remplira pas la fonction qu’ont toujours remplie les Juifs depuis deux mille ans, celle du bouc émissaire des donneurs de leçons hypocrites. Nous ne nous excuserons pas non plus de refuser de nous faire assassiner. Enfin, si vous voulez nous tuer, attendez-vous à ce que nous ripostions. Si vous nous combattez avec des mots, nous répondrons avec des mots. Si vous nous combattez avec des couteaux et des armes à feu, nous ferons de même. Nous ne nous laisserons pas assassiner. Nous ne nous laisserons pas jeter à la mer. Nous ne mourrons pas. Il faut que vous vous fassiez une raison.

 

Well, the chances are against it and the odds are slim
That he’ll live by the rules that the world makes for him
Cause there’s a noose at his neck and a gun at his back
And a license to kill him is given out to every maniac

Neighborhood Bully, Bob Dylan

 [ Le sort est contre lui et les chances sont minces / Qu’il vive par les lois que le monde lui réserve
Car il a une corde au cou et une arme dans le dos / Et n’importe quel fou a le droit de le tuer ]
 

 

 Daniel Greenfield est journaliste et administrateur du blog "Sultan Knish". Israélien de naissance, il vit actuellement à New York.

 

© 2010 – Sultan Knish (Daniel Greenfield)
© 2010 - Marcoroz pour la traduction

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 13:02


Une fois n’est pas coutume, je publie une critique de la politique d’Israël (en réalité, ce n’est pas la première fois, voir par exemple ici). Cette critique n’est pas de moi, mais de Daniel Greenfield. Je l’ai simplement traduite en français, et elle a été publiée sur le site de l’UPJF :

Pourquoi Israël perd les guerres militaires et médiatiques, par Daniel Greenfield (lien modifié)

nullDepuis quelques années, on entend très souvent un certain nombre d’idéologues et autres individus plus ou moins douteux colporter cette idée absurde que des critiques de la politique d’Israël seraient assimilées à de l’antisémitisme.

Naturellement, ils évitent de préciser par qui, selon eux, une telle assimilation abusive serait pratiquée. Il est vrai qu’on n’a pas beaucoup de difficulté à le deviner. 
 

Personnellement, malgré tous mes efforts de mémoire, je ne me souviens pas avoir jamais entendu quelqu’un qualifier d’antisémite une simple critique de la politique d’Israël.

Aujourd’hui, je les prends au mot, tous tant qu’ils sont. Je leur fais cette promesse : chaque fois que quelqu’un parlera d’antisémitisme à propos de la critique d’Israël que je viens de faire publier, j’en ferai mention ci-dessous.

------------------------------------------------------------

Cette critique de la politique d’Israël par Daniel Greenfield a été publiée en anglais le 22 septembre 2009 sur le blog « Sultan Knish ». Sa traduction en français a été faite par moi-même. Mon texte a été révisé et mis en ligne par Menahem Macina le 30 octobre 2009.

Au moment où vous lisez ces lignes, personne n’a encore accusé l’un de nous trois d’antisémitisme.

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 14:05


Je reviens d’Israël, ce petit pays magnifique, peuplé de gens merveilleux, un îlot de civilisation et d’humanité. Comment peut-on ne pas aimer Israël ?

Nombre de correspondants permanents qui, comme Charles Enderlin, dénoncent les « colonies » juives et critiquent le soutien américain à Israël entre deux whiskies sirotés dans les salons feutrés de l’American Colony (ça ne s’invente pas) aiment aussi Israël, j’en suis sûr.

Seulement, ils aiment Israël comme des poux aiment l’hôte qu’ils parasitent et dont ils se nourrissent.

Moi, j’aime Israël comme on aime ses parents, sa famille, ses amis ou sa bien-aimée. C’est là toute la différence.


Jérusalem, une ville déchirée, nous disent certains magazines bariolés. Déchirée par qui ? Certainement pas par ses propriétaires légitimes. Qui donc a occasionné maintes destructions dans la cité du roi David, sinon les Mésopotamiens, les Romains et les Arabes ? Qui donc s’est rendu coupable de massacres à Jérusalem, sinon les Croisés ? Qui, aujourd’hui, détruit les vestiges antiques, qui cherche à travestir l’histoire de Jérusalem et qui refuse la coexistence pacifique avec les autres peuples et les autres religions, sinon les musulmans ?

 

Dans la vieille ville de Jérusalem, sitôt entré dans le quartier musulman, on remarque autour de soi une agitation bruyante et hystérique qui fait contraste avec le calme du quartier chrétien et l’ambiance agréable et sécurisante du quartier juif. J’ai vu un garçon arabe d’une huitaine d’années qui était tout content d’avoir réussi à frapper par surprise, à l’aide d’un rouleau de papier, une femme occidentale (enceinte), et qui prenait la fuite avec ses camarades.

Pour oublier l’incident, ma compagne et moi-même avons gagné le toit de l’hospice autrichien, d’où l’on peut admirer la ville. Nous n’avons pas manqué de remarquer que même de là-haut, le quartier musulman se distinguait aussi par la saleté de ses habitants (voir photo).

 

SoldateLes soldats de Tsahal, la seule armée de la région à avoir inscrit dans ses règlements une clause morale de désobéissance obligatoire, ce sont la plupart du temps de jeunes appelés comme Guilad Shalit, pris en otage par les terroristes et maintenu dans l’isolement total au mépris de toutes les lois et conventions du monde entier. Ce sont aussi des jeunes filles, comme cette belle brune rencontrée dans un autocar de ligne, qui retournait dans sa famille le temps d’un week-end.

 

Dans le même autocar, une jeune musulmane en hijab, montée à la gare routière de Jérusalem, voyageait seule, tranquillement. Elle est descendue à Meggido. Je me suis dit que si j’étais allé moi-même, coiffé d’une kippa, prendre un car à quinze kilomètres plus à l’est, je ne serais pas allé loin, et il aurait sans doute fallu ensuite identifier les restes de mon cadavre grâce à mes vêtements ou à mon ADN.

 

Terminons sur une note plus joyeuse, à l’image de ces admirables Israéliens courageux et travailleurs qui aiment les belles choses, qui mordent la vie à pleines dents et qui sourient à la vie. Joyeux, humains et aimant la vie, tous les Juifs israéliens que j’ai croisés, à commencer par tous mes cousins et cousines et par les amis que j’y ai rencontrés.

Alors que leurs ennemis vouent parfois un véritable culte à la mort – un fait qui, à lui seul, justifierait qu’on la leur donne sans états d’âme – les Juifs, au contraire, aiment et respectent la vie, plus que tout autre peuple. « J’ai placé devant toi la vie et la mort, tu choisiras la vie », est-il écrit. Alors, vive la vie, vivent ceux qui aiment la vie, vivent ceux qui aiment leurs enfants, vive Israël !

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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 10:19


par Yashiko Sagamori
- (2003 - traduit de langlais par Marcoroz)


Le jour où ils sont arrivés à la fin de leurs préparatifs en vue d’attaquer l’Irak, les leaders de la coalition ont promis au monde deux choses : de préserver l’intégrité territoriale de l’Irak et de parvenir à la paix au Proche-Orient. Le premier objectif impliquait que les Kurdes, une fois de plus, se verraient refuser leur droit à l’autodétermination. Le second impliquait l’octroi du droit à l’autodétermination aux Arabes qui occupent Gaza, la Judée et la Samarie.

Ici, une question est inévitable : Selon quelle logique l’antique peuple kurde se voit-il définitivement refuser le droit d’avoir son propre pays, alors que les efforts concentrés de tant de pays et d’organismes internationaux sont consacrés, année après année, décennie après décennie, à promouvoir l’organisation terroriste d’Arafat pour en faire une nation, aux dépens d’Israël ? Si quelqu’un peut me proposer une réponse qui ne soit pas, de façon explicite ou implicite, teintée d’antisémitisme, je serais vraiment heureuse de l’entendre.

En attendant, certainement en vain, de recevoir une telle réponse, je poserai une autre question, plus troublante encore : Comment se fait-il que tous ces efforts massifs n’aient absolument abouti à rien ? Pourquoi les soi-disant
« Palestiniens », malgré toutes les tentatives des ennemis d’Israël d’en faire une nation, restent-ils ce qu’ils ont toujours été depuis leur invention en 1964, c’est-à-dire une organisation terroriste ?

Jusqu’à la guerre des Six-jours, en 1967, le mot
« Palestinien » désignait un Juif vivant en un quelconque point situé « entre le fleuve et la mer ». Les efforts fructueux de la propagande arabe ont abouti à une inversion de cette définition, digne d’Orwell. Les « Palestiniens » d’aujourd’hui sont tout simplement des Arabes qui sont venus de nulle part et qui se sont installés sur la terre d’Israël. Il en faudrait un peu plus pour en faire un peuple. Cependant, l’absence d’identité ethnique commune pourrait difficilement à elle seule constituer une raison suffisante de leur refuser le droit à avoir leur propre pays. Elle n’explique pas non plus l’échec total de toutes les tentatives de créer une telle nation. Après tout, le peuple américain constitue bien moins encore une communauté ethnique que les Arabes qui se donnent eux-mêmes le nom de « Palestiniens », et pourtant, même l’ennemi le plus stupide des États-Unis n’irait jamais nier que les Américains sont tout à fait un peuple. Il existe apparemment un puissant facteur à l’œuvre qui unit les fiers descendants de ceux qui traversèrent l’océan sur le Mayflower il y a quinze générations à ceux qui affluent aujourd’hui aux États-Unis en provenance de Mexico, de Minsk ou de Madras en espérant finir par obtenir une carte verte. Ce facteur est ce que l’on appelle l’American dream : une expression vague qui fait référence à un vaste ensemble de bienfaits pas vraiment courants en dehors des États-Unis, qui vont de la liberté de parole et de religion à la possibilité très réelle pour chacun de gagner sa vie décemment par lui-même, en passant par un avenir enviable pour les enfants.

Israël, qui est aussi un pays d’immigrants quoique de façon très différente des États-Unis, a son propre concept unificateur. Le
« rêve israélien » s’appelle le sionisme. Par prudence, je m’abstiendrai de toute tentative d’en donner une définition. Qu’il me suffise de dire que le sionisme parvient à unir même ceux des Juifs qui sont incapables de se mettre d’accord sur le vrai sens de ce mot.

Est-ce à dire que la « Palestine » est impossible compte tenu de l’absence d’un « rêve palestinien »? Nullement. Si le « rêve palestinien » n’existait pas, on pourrait l’inventer. Le problème est bien plus grave. Le « rêve palestinien » existe bel et bien, et les Arabes n’en font pas mystère : leur rêve, c’est la destruction d’Israël.

Aujourd’hui comme au temps de Golda Meïr, les Arabes haïssent les Juifs davantage qu’ils aiment leurs propres enfants. Malheureusement, il ne s’agit pas là d’une subtile métaphore. C’est là la description exacte de l’horrible réalité du Proche-Orient. L’intensité de la haine arabe envers les Juifs dépasse les limites de l’imagination humaine. Des mères arabes envoient fièrement leurs enfants à la mort en échange de l’espoir d’assassiner quelques Juifs : dans la rue, dans un autobus, dans un restaurant…

Je ne peux pas oublier ce court documentaire qui avait été montré l’année dernière au journal télévisé : on y voit une mère dire au revoir à son fils, d’une façon laconique et dépourvue de toute émotion. Elle sait que son garçon ne reviendra pas : c’est ainsi que les choses ont été prévues. Elle fait part de ses rêves les plus chers aux journalistes qui l’entourent : elle a neuf autres enfants, et elle espère qu’ils suivront tous le même chemin que leur grand frère. Le futur shahid porte un uniforme militaire et est armé d’un M16. Il est élancé et quelque peu malhabile, comme un adolescent qui aurait grandi trop vite et qui n’aurait pas encore eu le temps de se familiariser avec sa nouvelle physionomie. Il semble intimidé par la caméra, et le baiser qu’il finit par déposer sur la joue de sa mère paraît quelque peu maladroit. Son sourire est tendu et timide, et, je dois le reconnaître, non dénué de charme. Dans un contexte différent, on aurait pu le prendre pour un adolescent juif. Il est sur le point de sortir du champ de la caméra pour se rendre dans la yeshiva la plus proche. Là, il ouvrira le feu et tuera cinq étudiants avant que quelqu’un ne l’abatte.

On ne devrait jamais sous-estimer le
« rêve palestinien ». Il inspire des « martyrs » musulmans qui iront répandre le sang juif en quantité. Mais il convient de ne pas le surestimer non plus, car il ne comporte rien de positif, rien de constructif. Il n’est fait que de meurtre et de destruction. Il est incapable d’engendrer autre chose qu’une organisation terroriste. Pour parler sans ambages, les « Palestiniens » ne veulent pas l’indépendance. Ils ne veulent pas d’un pays pour eux. Ce qu’ils veulent, c’est s’acquitter de la mission qui leur a été confiée par le monde arabe : détruire Israël. C’est la raison pour laquelle ils ne se sont jamais battus pour leur indépendance avant la défaite arabe de 1967. C’est la raison pour laquelle, en 2000, quand on leur a fait le cadeau surprise d’un État à Camp David, ils ont répondu en déclenchant un nouveau cycle de guerre. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui, dans le contexte kafkaïen de la « feuille de route », ils remplacent la paix par la houdna et refusent rageusement de s’opposer aux organisations terroristes sur « leur » territoire : entre ces organisations et l’Autorité « palestinienne », il ne saurait y avoir davantage de distance qu’entre la marionnette rasée de près qu’est Abbas et son dresseur à la saleté permanente, Arafat.

Bâtir une nation demande du génie. Dans une des œuvres les moins connues de Pouchkine, Mozart et Salieri, Salieri reconnaît avec amertume que Mozart était un génie et que lui-même n’a pas pu l’être parce que
« le génie et le mal sont deux choses incompatibles ». Cette incompatibilité inhérente est ce qui explique pourquoi il n’existe pas aujourd’hui de « Palestine » et pourquoi il n’en existera pas dans un avenir prévisible. Les efforts de la communauté internationale pour créer un État « palestinien » peuvent nuire à Israël, et ils lui nuisent de diverses manières bien visibles. Mais la « Palestine » restera à jamais le rêve malhonnête et donc irréalisable des antisémites.



Yashiko Sagamori est consultante en informatique à New York. 


© 2003 - Yashiko Sagamori
© 2008 - Marcoroz pour la traduction

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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 10:21


par Zack Lieberberg - (traduit de l'anglais par Marcoroz)


Chers amis chrétiens,


Je suis juif et j’ai toujours vécu parmi vous. Certains d’entre vous sont mes plus proches amis. Certains d’entre vous sont de proches parents. Certains d’entre vous sont des antisémites pervers. Toutes les langues que je sais parler, c’est vous qui les avez créées. La plupart des livres que j’ai aimés, c’est vous qui les avez écrits. Tous mes tableaux préférés, sans exception, c’est vous qui les avez peints. C’est vous qui avez construit les maisons dans lesquelles j’ai vécu et les voitures que j’ai conduites. De toutes les filles que j’ai aimées, la plupart étaient chrétiennes ; et sachant qu’aucune d’entre elles n’est beaucoup plus jeune que moi, j’espère qu’elles apprécieront de m’entendre dire, avec la plus grande sincérité dont je suis capable, que je me souviens de chacune d’elles avec plus de tendresse et de gratitude que ce que Julio Iglesias ne pourrait jamais espérer chanter.
CE TEXTE EST PROTEGE PAR LE DROIT D'AUTEUR - MARCOROZ

Il y a des années, quand j’étais encore un jeune homme, persuadé que le monde était bien fait et que tous les humains étaient nés égaux et partageaient les mêmes beaux rêves, j’avais essayé de vivre dans un pays musulman. C’est là que j’ai appris. Maintenant, je sais que les hommes ne sont égaux que devant la loi et seulement dans les rares endroits dans lesquels ces lois sont dans les livres et sont appliquées. Je sais maintenant que les rêves de certains sont pires que nos pires cauchemars. Enfin, mes amis, j’ai appris à apprécier à quel point vous êtes plus aimables que la plus grande partie du reste du genre humain. Si bien que le jour où les chrétiens m’ont rendu la vie impossible dans le pays chrétien qui m’avait vu naître, je suis allé vivre dans un autre pays chrétien. C’était il y a vingt-trois ans, et je pense toujours que mon choix d’un pays dans lequel je puisse être chez moi a été la deuxième meilleure décision que j’aie jamais prise, la première étant d’épouser celle qui est aujourd’hui ma seconde femme.COPIE INTERDITE SAUF AUTORISATION - MARCOROZ

Je pourrais continuer ainsi encore longtemps, et toujours, mais je pourrais aussi résumer ce que je ressens pour vous en trois mots : je vous aime. CE TEXTE EST UNE OEUVRE D'AUTEUR

Mais ce n’est pas d’amour qu’il s’agit ici. J’ai un sujet plus important à aborder. Si je vous écris aujourd’hui, c’est pour que vous sachiez que vous avez des comptes à me rendre, et de sacrés comptes. Vous avez des comptes à me rendre pour ces deux mille ans de tortures et de persécutions que j’ai subies et que j’endure encore entre vos mains. Et avant que vous me répondiez qu’aucun d’entre vous n’a jamais participé lui-même à un seul pogrom, laissez-moi vous rappeler qu’aucun des miens n’a jamais été personnellement impliqué dans une crucifixion (à l’exception des quelque 250 000 Juifs crucifiés par les Romains à l’époque où le christianisme était encore une secte juive), et que vous n’avez jamais considéré cela comme une excuse valable. Par conséquent, ne me demandez pas non plus d’accepter maintenant votre propre non-participation comme une circonstance atténuante.REPRODUCTION SOUMISE A AUTORISATION

Il y a pire. Rien – je dis bien rien, absolument rien – de ce dont vous avez pu nous accuser n’était vrai. Depuis deux mille ans, toutes les accusations que vous avez formulées contre nous ont toujours été fausses. Je répète : toutes les accusations que les chrétiens ont pu prononcer contre les Juifs ont toujours été fausses.TEXTE PROTEGE PAR LE DROIT D'AUTEUR - MARCOROZ

Non, certes, nous ne sommes pas des anges. Nous avons commis nous-mêmes un certain nombre de péchés graves, à commencer par ce maudit veau d’or, mais c’était longtemps avant votre avènement. Certains d’entre nous ont aussi pu commettre des délits ou des crimes au cours de ces deux derniers millénaires. TOUS DROITS DE REPRODUCTION RESERVES

Cependant, en tant que nation, en tant que peuple, nous sommes innocents d’absolument tout ce dont vous nous avez accusés. Je sais qu’un certain nombre de chrétiens et même certains Juifs trouveront cette révélation choquante et difficile à croire. Si jamais vous en êtes, citez donc un seul exemple dans lequel nous avons empoisonné des puits, propagé la peste, provoqué un tsunami, utilisé du sang humain pour fabriquer nos pains azymes, écrit les Protocoles des Sages de Sion, grossi les statistiques de la Shoah, volé des organes vitaux à des enfants arabes, commis un acte d’agression ou quoi que ce soit d’autre qui puisse constituer une explication parfaitement raisonnable de tous vos crimes contre mon peuple. Ou alors, essayez de prouver la validité du mensonge antisémite le plus dévastateur depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le
« peuple palestinien ». Si vous arrivez à prouver la culpabilité collective des Juifs dans un seul de ces exemples, je jure solennellement de me convertir au christianisme. Mais tant que je reste juif, je maintiens ceci : c’est nous qui sommes vos victimes innocentes. MARCOROZ

Ça ne vous plaît pas ? Tant pis. C’est pourtant la vérité. OEUVRE D'AUTEUR PROTEGEE

J’aimerais vous raconter ce qui m’est arrivé à Moscou il y a vingt-cinq ans. J’étais dans le métro avec ma femme, enceinte de huit mois à l’époque. Le wagon n’était pas bondé. Tous les sièges étaient occupés, mais à part nous, il n’y avait qu’une passagère debout. Elle se tenait à deux ou trois mètres de nous. C’était une femme jolie, élégante, âgée d’une trentaine d’années. Un des passagers assis juste en face de nous s’est levé, et ma femme a voulu en profiter pour s’asseoir. Tout à coup, cette femme a bondi et a poussé ma femme avec le même geste qu’un joueur de hockey. Je n’exagère pas : si je ne l’avais pas attrapée, elle serait tombée. La femme en a profité pour s’asseoir confortablement, un sourire de satisfaction sur le visage. Un homme qui s’en serait pris de cette façon à une femme enceinte en présence du mari ne s’en serait pas sorti indemne, mais que faire lorsqu’il s’agit d’une femme ? J’ai d’abord pensé qu’elle n’avait pas remarqué l’état de ma femme.
Je lui ai demandé : « Vous ne voyez pas qu’elle est enceinte? » D’une voix claire, agréable, distinguée et naturellement assez forte pour être entendue dans tout le wagon, la femme m’a répondu : « C’est vraiment dommage qu’on n’ait pas laissé Hitler vous exterminer tous, Juifs suceurs de sang ! Ça ne serait pas plus beau, de vivre sur une planète qui ne soit pas empoisonnée par votre puanteur ? »


À cette question de pure forme, personne n’a répondu. Les gens se sont tous comportés comme s’ils étaient sourds et aveugles. Nous sommes descendus à la station suivante et nous avons attendu la prochaine rame. COPIE SANS MENTION DES SOURCES => POURSUITES PENALES

Je n’avais aucun lien avec cette femme. Je ne l’avais jamais vue, et grâce à Dieu, je ne l’ai pas revue non plus. Elle était peut-être tatare : les Tatars sont musulmans et détestent les Juifs avec au moins autant de passion que les Arabes. Ou bien, peut-être était-elle tout simplement folle, au sens le plus littéral. Mais ce que je ne peux pas oublier, c’est la façon soudaine dont tous les passagers du wagon ont fermé les yeux et ont fait comme s’ils étaient sourds. Ils étaient pourtant plusieurs dizaines. Bien sûr, je ne me serais pas attendu à ce qu’ils viennent tous au secours de ma femme. Cependant, j’aurais quand même vécu cette expérience autrement si au moins l’un d’entre eux avait fait ce qu’une personne un tant soit peu convenable devrait faire de façon automatique, sans même y réfléchir, dans une telle situation : proposer son siège à cette femme enceinte agressée sous ses yeux. Je crois sincèrement qu’ils se seraient conduits autrement si ma femme et moi avions été des chrétiens comme ils l’étaient tous. Sauf que si nous avions été chrétiens, rien de tout cela ne serait arrivé.REPRODUCTION INTERDITE SAUF AUTORISATION

Vous serez peut-être tenté d’expliquer ce comportement par des différences entre les dogmes obscurs du christianisme orthodoxe russe et les nobles enseignements de votre propre église. Laissez tomber. Cet incident dans le métro de Moscou était la démonstration d’un mode de conduite typiquement chrétien envers les Juifs. Non pas que vous nous haïssiez : ce n’est pas le cas pour la plupart d’entre vous. Seulement, après nous avoir diabolisés pendant deux mille ans, comment pourriez-vous ne pas croire à vos propres mensonges, au moins en partie ? Vous nous assurez que certains de vos meilleurs amis sont des Juifs, et cela se peut très bien. Et cependant, n’avons-nous pas tué Jésus ?

Regardons les choses en face, vous ne nous avez pas pardonné les crimes que vous avez commis contre nous, et je pense que vous ne nous les pardonnerez jamais, même si, le plus souvent, vous ne nous haïssez pas assez pour risquer de vous attirer des ennuis. En général, vous n’en avez pas besoin parce qu’il se trouve toujours, et c’est bien pratique, des gens qui nous haïssent suffisamment pour proposer leurs services. Il y a soixante ans, ce furent les Allemands. Aujourd’hui, ce sont les Arabes. Grâce à eux, vos mains de chrétiens restent toujours propres, comme si elles n’avaient jamais été tâchées d’aucune goutte de sang juif. Quand vous aurez fait justice aux auteurs de la prochaine Shoah, d’autres se porteront volontaires pour s’occuper des rescapés. Si tant est qu’il y ait des rescapés, bien entendu.
C’est la raison pour laquelle les Juifs ne seront jamais en sécurité parmi vous.REPRODUCTION INTERDITE SAUF AUTORISATION ET EN CITANT TOUTES LES SOURCES (AUTEUR, TRADUCTEUR, LIEN URL, DATE)
La restauration (que vous appelez création) d’Israël vous a permis d’exprimer votre antisémitisme dans des termes tout à fait politiquement corrects. Si vous n’êtes pas d’accord avec le gouvernement israélien, vous avez bien le droit de le critiquer, n’est-ce pas ? Surtout si certains de vos meilleurs amis sont juifs. Qu’est-ce que cela peut avoir d’antisémite ? Le président Bush a récemment appelé Israël « une jeune nation ». A-t-il pensé un instant que si Israël était une nouvelle nation en 1948, cela signifiait que c’était une nation créée sur la terre d’un autre peuple et que son véritable propriétaire était fondé à s’y opposer ? A-t-il dit une inexactitude ? Non, c’était une prise de position. CE TEXTE EST PROTEGE PAR LE DROIT D'AUTEUR

Dès qu’Israël a été rétabli sur une partie de son antique territoire, les Arabes lui ont déclaré la guerre. Qu’ont fait les nations chrétiennes, depuis le début, pour défendre Israël contre cette agression arabe permanente ? Quelques-unes lui ont vendu des armes de temps à autre. Les États-Unis ont souvent bloqué les résolutions anti-israéliennes du Conseil de Sécurité. Cependant, chaque fois que les Arabes ont ouvertement attaqué Israël, les États-Unis s’en sont finalement mêlés pour obliger celui-ci à rendre tout ce qu’il avait conquis lors de ses guerres défensives, ce qui a permis à l’agression arabe contre Israël de continuer. Et toutes ces nations, y compris les États-Unis, de façon de plus en plus honteuse, soutiennent les Arabes contre Israël et contre leurs propres intérêts à long terme. REPRODUCTION DE CE TEXTE INTERDITE SAUF AUTORISATION

La création en 1967 de l’
« antique peuple palestinien » a été inspirée par le Politburo. Est-ce qu’une seule des nations chrétiennes s’est opposée à ce mensonge antisémite ? Pas plus qu’elles ne s’étaient opposées à tous les autres mensonges antisémites. Aujourd’hui, dans le monde, davantage de capitales ont une ambassade de « Palestine » qu’une ambassade d’Israël. Pourquoi cela ?REPRODUCTION INTERDITE

Le pétrole est une excuse bien mince pour soutenir les Arabes contre Israël. Les Arabes sont plus dépendants de leurs ventes de pétrole que ne le sont les pays consommateurs. Les Arabes sont obligés d’acheter au monde extérieur tout ce dont ils ont besoin pour survivre, et comme la crotte de chameau n’a pas une cote particulièrement élevée sur le marché international des matières premières, le pétrole est leur seule source de revenu. N’avez-vous jamais entendu dire qu’un embargo sur les ventes irakiennes de pétrole avait entraîné la mort d’un demi-million de bébés irakiens ? Vos prises de position n’ont rien à voir avec le pétrole. Elles ont à voir avec l’antisémitisme. REPRODUCTION INTERDITE

nullVotre antisémitisme vous a rendus aveugles aux distinctions entre le bien et le mal. De ce fait, vous avez laissé le mal pénétrer vos foyers. Pendant que vous continuez à marmonner dans un jargon politiquement correct à propos d’une
« autre religion d’Abraham » et d’une « religion de paix », l’Europe, naguère chrétienne, est envahie par les musulmans. Les États-Unis ne tarderont pas à connaître le même sort. Non, mes chers amis, nous ne sommes pas en sécurité parmi vous.

J’aime vraiment le pays dans lequel je vis maintenant. Je ne crois pas que les Juifs aient déjà été aussi bien intégrés quelque part dans une société qu’ils le sont aux États-Unis. Peut-être seulement en Allemagne avant la Nuit de Cristal. La Nuit de Cristal, vous pensez qu’elle ne pourrait pas se produire ici ? N’en soyez pas si sûr. Quand les musulmans auront atteint une masse critique aux États-Unis, votre propre sécurité ne sera même plus garantie. Autant j’aime considérer que je suis chez moi ici, autant je vois de plus en plus clairement que mon avenir et l’avenir de mes enfants est en Israël. COPIE INTERDITE SAUF AUTORISATION

Aujourd’hui, les Arabes parlent ouvertement de la destruction totale d’Israël. Leur « plan de paix », celui proposé par les Saoudiens il y a deux ans et récemment repris à Beyrouth, accorde aux Juifs israéliens une possibilité d’échapper à leur extermination. Et pourtant, vous continuez de réclamer une « solution de deux États ». Il faut être sourd pour ignorer la menace arabe proférée contre Israël. Il faut être aveugle pour ne pas voir que la « solution de deux États » serait une solution finale, au sens hitlérien du terme.

Comment se fait-il que j’éprouve tout à coup le même sentiment que dans ce wagon de métro il y a vingt-cinq ans ?MARCOROZ

La superficie d’Israël dans ses frontières internationalement reconnues est de 20 699 km2. Ajoutons les hauteurs du Golan (environ 1 295 km2), la Judée et la Samarie (5 607 km2 au total) et Gaza (362 km2), toutes ces zones faisant historiquement partie d’Israël, que vous soyez disposés ou non à accepter cette vérité. Nous obtenons une superficie totale de 27 964 km2.MARCOROZ

Avant la Seconde Guerre mondiale, il y avait 18 millions de Juifs dans le monde. Aujourd’hui, nous ne sommes plus que 13 millions. Cela fait deux mille ans que nous vivons parmi vous. Nous avons toujours fait notre part du travail, et si vous jetez un coup d’œil à la proportion de Juifs parmi les lauréats du prix Nobel, vous êtes bien obligés d’admettre que nous avons plus que largement contribué à la société. REPRODUCTION INTERDITE SAUF AUTORISATION

Il n’y a pas si longtemps, vous promettiez à vos esclaves affranchis quarante acres et une mule.
Moi, tout ce que je demande, c’est la moitié d’une acre – non pas de votre pays, mais du mien, et la mule, vous pouvez la garder. Il me semble que nous méritons au moins cela. Si vous nous accordez une demi-acre par personne, nous posséderons alors 6,5 millions d’acres, soit 26 304 km2 de la terre d’Israël. Il restera alors 1 660 km2 non attribués, mais nous aurons besoin de cette surface de terrain pour pouvoir conserver la tradition israélienne qui consiste à planter un arbre en l’honneur de chaque « Juste parmi les nations ».

Ou peut-être pensez-vous qu’il ne nous faut même pas cela ?

Amicalement. REPRODUCTION INTERDITE SAUF AUTORISATION ET EN CITANT TOUTES LES SOURCES (AUTEUR, TRADUCTEUR, LIEN URL)



Zack Lieberberg est mathématicien et informaticien et habite New York.
 

© 2005 - Zack Lieberberg - http://middleeastfacts.com/yashiko/ 

© 2008 - Marcoroz pour la traduction

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